samedi 16 août 2025

La Musique - Jean d'Alex

 


 LA MUSIQUE

O musique ! O magie ! O charmeuse de l’âme ! 
Tes sons harmonieux de douceur ou de flamme 
Font tomber à genoux au pied de tes autels 
Les sensibles mortels. 

Car tu sais émouvoir les êtres de tout âge, 
Apaiser la fureur et consoler le sage 
Qui, soudain, sent l’espoir renaître en son esprit 
Quand ton chant lui sourit. 

Pour les jeunes époux ta voix est triomphale. 
Prometteuse de joie intense et sans rivale. 
Le bonheur attendu, rêve mystérieux, 
Ensoleille leurs yeux. 

Debussy sait charmer. Quand Massenet soupire 
L’art délicat de Hahn excelle à nous séduire. 
Chacun a son talent, subtil et raffiné, 
Langoureux, effréné. 

Les scherzos de Chopin, ses célèbres Nocturnes 
Recèlent tout un monde aux esprits taciturnes. 
Toute la pureté des accords de Mozart 
Affirme le grand Art. 

Sonate ou mélodie, ineffable mystère, 
Charment si bien le cœur qu’il n’est plus solitaire. 
La musique sait faire, ô pouvoir captivant! 
De ce mort un vivant. 

Sublime attraction ! Si douce est sa maîtrise 
Que, plus en l’écoutant parfois l’âme se brise, 
Plus elle aime à goûter dans l’effroi des douleurs 
L’amertume des pleurs. 

O secret de l’archet d’un violon qui pleure, 
D’une harpe dont l’âme en vibrant nous effleure 
Comme un baiser de rêve et de félicité: 
Gloire à votre beauté ! 

L’homme a su définir la puissance infinie 
Que l'Inspiration, pure sœur du Génie, 
Sait rendre salutaire au pauvre genre humain 
Qu’épouvante Demain. 

O Musique idéale ! Animatrice exquise, 
Toi par qui l’espérance est vite reconquise, 
Puisses-tu me bercer d’un rythme sans pareil 
A mon dernier sommeil !  

Jean d'ALEX (1927) 

Source : L'émulation française 1er mai 1928 

 


 

vendredi 15 août 2025

L'Orgue - Émile Toscano




 L'ORGUE

Au milieu de la nef aux ornements gothiques 
Des anges, en essaim, vers Dieu prennent l’essor. 
A travers les vitraux aux visages mystiques 
En cette fin du jour filtre un long rayon d’or. 
Une veilleuse tremble au fond d’un lampadaire 
Et le tiède rayon au sein du sanctuaire 
Évoque Murillo contemplant la beauté 
Du sublime tableau : « De Christ ressuscité. » 

L’orgue vibre ; sa voix invisible a des ailes 
Et monte comme une âme aux gloires éternelles. 

Au prélude arpégé d’une plainte en mineur 
Succède, en rythme pur, un andante rêveur. 
Le clair de lune à la forêt semble sourire 
Et la biche, soudain, tressaille aux sons des cors, 
Une harmonie exquise accompagne une lyre 
Et l’Ave Maria plane sur des accords. 
J’entends du rossignol, les roulades perlées 
Et la viole chante en larges envolées. 

Une source qui jase au milieu des roseaux 
Met sa pédale douce aux accents des pipeaux. 

J’écoute du troupeaux les clochettes lointaines 
Puis triste dans le glas, la basse du bourdon ; 
Dans le miséréré pleurent les voix humaines, 
Du Très-Haut, à genoux, implorant le pardon... 
Le fracas du tonnerre augmente dans l’orage, 
Des cris d’oiseaux craintifs meurent dans le jardin. 
En gamme chromatique un souffle enfle sa rage 
Et rythme avec entrain le tic-tac du moulin. 

Le vent siffle et se plaint comme une voix qui pleure 
« Je songe aux miséreux sans pain et sans demeure. » 

Puis le flot qui s’avance en galop d’escadron 
Au cœur met l’épouvante et fait pâlir le front. 
Et l’extase renaît dans la nature entière. 
Comme un encens divin s’élève une prière, 
C’est un hymne de foi qui chante en notre cœur, 
C’est l’hymne des chrétiens célébrant le Seigneur. 
L’ivresse du printemps passe dans les clarine, 
Le tambourin, la cornemuse et le hautbois. 
Les cloches, en rosaire, égrènent les matines 
Et la chanson des nids susurre dans le bois... 

L’orgue vibre; sa voix invisible a des ailes 
Et monte comme une âme aux gloires éternelles.  

Émile TOSCANO 

Source : l'Émulation française 1er janvier 1928

 


samedi 9 août 2025

L'Origine de la harpe - J. Pascaud-Régnier

 


 

Traduction d’après Th. Moore.

 

L'ORIGINE DE LA HARPE

Sais-tu que cette harpe, éveillée à ma voix, 
Sirène, sur les flots, venait chanter parfois; 
Que triste elle espérait, lorsque le soir arrive, 
Voir celui qu’elle aimait, errer près de la rive ? 

Mais elle aimait en vain; les larmes de ses yeux 
Pendant toute la nuit mouillaient ses blonds cheveux. 
Le ciel enfin s’émut de sa douleur profonde. 
En harpe il transformait la sirène de l’onde. 

Sur ses lèvres errait son sourire charmant — 
Son cœur battait encore — et gracieusement 
Sa chevelure d’or sur ses bras épandue, 
En ces cordes bientôt se trouvait confondue. 

Cette harpe, dit-on, mêlait depuis ce jour, 
Aux chants de la douleur, le langage d’amour. 
C’est par toi qu’elle apprit à parler de tendresse 
Quand je suis avec toi — quand je pars, de tristesse.  

 

Joséphine PASCAUD-RÉGNIER

Source : L'Émulation française 1er mai 1928 

 




lundi 4 août 2025

Le Violon qui ne chantait plus - Godefroy Boutard


 

LE VIOLON QUI NE CHANTAIT PLUS 

Un violon gisait, abandonné, par terre, 
Poussiéreux, lamentable, en son coin solitaire. 
Un archet mutilé près de lui reposait, 
Et quiconque, en ces lieux, d’aventure passait, 
Pour l’instrument déchu n’avait qu’indifférence. 
Rares sont les passants qu’arrête la souffrance !... 

Quelques-uns, par hasard, d’un geste curieux, 
Prenaient le violon triste et silencieux, 
Et promenant l’archet sur les cordes sans vie, 
N’en tiraient que des sons d’une amère ironie. 
Ils rejetaient alors, railleurs et dédaigneux, 
Le grotesque chanteur dans son coin poussiéreux, 
Et leur geste brutal, aux vieilles meurtrissures 
Ajoutait chaque fois de nouvelles blessures... 

Un passant vit un jour le pauvre délaissé. 
Ce passant délicat, vers lui, s’étant baissé, 
Saisit le violon et d’une main légère, 
En bannit doucement la honteuse poussière; 
Aux cordes sans vigueur il rendit leur vertu, 
A l’inutile archet son usage perdu; 
Sa main, courant partout, active, et des plus sûres, 
Cherchait, trouvait, pansait chacune des blessures 

Et des cordes enfin il rétablit l’accord... 

Le violon gémit!.. C’est donc qu’il vit encor !.. 
Ses forces, en effet, bientôt lui sont rendues. 
Voyez l’archet courir, bondir ou s’arrêter : 
Entendez-vous, tremblant, le violon chanter?... 
Sous l’azur du ciel bleu sa voix harmonieuse 
S’élève, tour à tour, grave, tendre ou rieuse. 
La vie est reconquise et la divine voix 
Qui nous berce aujourd’hui, c’est celle d’autrefois!... 

O voix du violon, abandonné par terre, 
Poussiéreux, lamentable, en ton coin solitaire... 

Il est aussi parfois des cœurs silencieux 
Dont le chant ne sait plus s’élever jusqu’aux cieux. 
De pauvres cœurs meurtris par la rude souffrance, 
Que frôle seulement la froide indifférence... 
Quand nous les croiserons, au hasard du chemin, 
De leur saignante plaie approchons notre main. 

Ainsi qu’au violon abandonné par terre, 
Poussiéreux, lamentable, en ton coin solitaire, 
Qui demeurait muet et que l’on croyait mort, 
Nous leur rendrons la vie : ils chanteront encor !... 

 

Godefroy BOUTARD (1874-1938)

Source : L'Émulation française, 1er juillet 1928

 


 

lundi 28 juillet 2025

A une Poétesse - Renée Humbert-Gley

 


 

A UNE POÉTESSE 

 

Une petite chambre à l’horizon borné.
Sur ta table, un livret de comptes écorné.
De la laine, des bas attendant les reprises :
Ta vie humble, sans bruits, sans désirs, sans surprises.

La soupe qui mijote au rebord du fourneau.
Sur ta fenêtre, un chat guettant un étourneau.
Un robinet d’évier qui goutte à goutte coule.
Dans le jardin, l’appel déchirant d’une poule.

Silence.  Lentement, ruisseau presque tari,
Le temps passe… Bientôt reviendra ton mari.
Si las qu'il ne voit pas les soins qu’on lui prodigue.
Le sommeil entre vous va construire sa digue.

Pourtant ton âme habite un lumineux palais.
Elle chante, oubliant marmites et balais,
Et quittant le travail d’aiguille où tu t’escrimes,
Ta main, fébrilement, couvre un papier de rimes.

Sombre tissu, doublé d’un splendide revers,
Tes jours sont réchauffés par la flamme des vers.
La poésie en toi coule comme une source.
C’est ton trésor caché, ton unique ressource.

Car tu reçus de Dieu le merveilleux pouvoir
De subir les laideurs du monde sans les voir,
De faire ta lessive et d’éplucher les fèves
Tout en restant princesse au pays de tes rêves.

 

L'Émulation française, 1er novembre 1928

Renée Humbert-Gley (1913-1983) sur Geneanet

 


 

samedi 26 juillet 2025

Ma Pianiste au Château - Dominik

 

 

🎹 Ma Pianiste au Château 🎶

Couplet 1
Dans sa tour au-dessus des toits,
Ma pianiste chante pour moi,
« Ô mon bon roi, ta flûte douce
Fait danser mes rêves et ma bouche ! »
Mais quand j’ose lui dire tout bas :
« Doucement… je dors là-bas… »
Elle redouble, pleine d’entrain,
Sa voix couvre mes tambours royaux au matin !

Refrain
Ah, ma pianiste, ma perle adorée,
Sur son vieux piano tout déglingué,
Elle gémit, elle crie, elle pleure aussi,
Mais ses fausses notes me tiennent compagnie !
Ah, ma pianiste, douce mal-assise,
Sur sa chaise bancale, la reine promise,
Si un jour elle tombe, promis, je rirais…
Car même l’escalier ne peut l’arrêter !

Couplet 2
Je l’attends toujours au salon doré,
Espérant la voir, un peu coiffée,
Elle erre, se perd dans mes couloirs tordus,
Redoute les planchers pourris et perdus,
Quand enfin j’entends ses talons claquer,
Mon cœur se serre : va-t-elle pleurer ?
Devant son piano qui tousse et grince,
Elle pousse un cri… et moi, je pince !

Refrain
Ah, ma pianiste, ma perle adorée,
Sur son vieux piano tout déglingué,
Elle gémit, elle crie, elle pleure aussi,
Mais ses fausses notes me tiennent compagnie !
Ah, ma pianiste, douce mal-assise,
Sur sa chaise bancale, la reine promise,
Si un jour elle tombe, promis, je rirais…
Car même l’escalier ne peut l’arrêter !

Pont
Un jour peut-être, dans mon grand palais,
Je lui offrirai un piano accordé,
Une banquette stable, un coussin brodé,
Mais pour l’instant… je suis accablé !
Alors j’écoute, ravi, attendri,
Ses gammes boiteuses et ses cris,
Ah que j’aime ma pianiste farouche…
Tant qu’elle ne casse pas mes vases tout en touche !

Refrain final
Ah, ma pianiste, ma perle adorée,
Sur son vieux piano tout déglingué,
Elle gémit, elle crie, elle pleure aussi,
Mais ses fausses notes me tiennent compagnie !
Ah, ma pianiste, douce mal-assise,
Sur sa chaise bancale, la reine promise,
Qu’elle chante encore, qu’elle joue, qu’elle crie !
Longue vie à ma pianiste et à ses folies !

Paroles © d.boissy (2025)

 


 

jeudi 24 juillet 2025

Fantaisie - Gérard de Nerval

 



FANTAISIE 

Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
Un air très vieux, languissant et funèbre,
Qui pour moi seul a des charmes secrets.

Or, chaque fois que je viens à l’entendre,
De deux cents ans mon âme rajeunit :
C’est sous Louis treize ; et je crois voir s’étendre
Un coteau vert, que le couchant jaunit,

Puis un château de brique à coins de pierre,
Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
Ceint de grands parcs, avec une rivière
Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs ;

Puis une dame, à sa haute fenêtre,
Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
Que, dans une autre existence peut-être,
J’ai déjà vue… – et dont je me souviens ! 

Gérard de Nerval - Recueil "Odelettes" (1831)  

 


 

mardi 22 juillet 2025

La valse au clair de lune - Alfred-Paul Vausselle

 


LA VALSE AU CLAIR DE LUNE

Ils valsent, les petits lapins,
Insoucieux, la nuit entière.
La lune rit dans la clairière
Qu’animent leurs tangos badins.

Aussi lestes que des lutins,
Une blanche houppe au derrière
Ils valsent, les petits lapins,
Insoucieux, la nuit entière.

Ils valsent tout près des chemins
Semés d’embûches par Jean-Pierre
Qui prépare sa carnassière
Et siffle, à l’aube ses mâtins.
Ils valsent, les petits lapins.

Alfred-Paul VAUSSELLE (1934)

 

 


 

jeudi 17 juillet 2025

Hymne de la Police Municipale


Refrain
Sur les chemins de nos cités,
Nous veillons avec fierté,
Pour le bon ordre et la paix,
Police municipale, notre voix s'élève.

Couplet 1
Sous l'égide du maire, nous sommes,
Gardiens de nos villes qui résonnent,
Dans chaque rue, parc et quartier,
Pour préserver la sécurité.

Couplet 2
Prévention, surveillance et bienveillance,
Pour la tranquillité, notre assurance,
Servir la commune est notre honneur,
Protéger son âme, son cœur.

Refrain
Sur les chemins de nos cités,
Nous veillons avec fierté,
Pour le bon ordre et la paix,
Police municipale, notre voix s'élève.

Couplet 3
Dans nos uniformes, symboles de loi,
Nous sommes là, fidèles et droits,
À chaque défi, jour et nuit,
Pour un avenir plus serein, nous agissons avec soin.

Couplet 4
Salubrité, ordre, sécurité,
Pour nos concitoyens, notre priorité,
Unis par notre engagement,
Vers un horizon de paix, infiniment.

Refrain
Sur les chemins de nos cités,
Nous veillons avec fierté,
Pour le bon ordre et la paix,
Police municipale, notre voix s'élève. (bis)

Paroles © dboissy (2025)





mardi 15 juillet 2025

dimanche 13 juillet 2025

La noble musicienne et le roi

 


Dans la cour fleurie du vieux Manéhouarnie,
Résonne un orgue positif, doux souffle d’harmonie,
La Dame aux doigts d’ivoire, sous la grâce du matin,
Éveille les accords qui bercent le chemin.

À ses côtés le roi, couronne et flûte en main,
S’élève en notes claires, son chant est souverain,
Le peuple sous la treille écoute, émerveillé,
Ces airs brodés de grâce où l’âme vient prier.

La belle organiste, fidèle en son secret,
Orne de fleurs la gamme et pare chaque trait,
Ses doigts comme des ailes caressent le clavier,
Et l’orgue en fleur soupire un éternel baiser. 

Ô concerts du château, ô festins de musique,
Répandez dans la plaine un parfum héroïque,
Que vive pour toujours ce duo radieux,
Et que chante la Cour, et que chante les Cieux !

©royaumedemanehouarnie (2025)

 


 

mercredi 9 juillet 2025

René Pasteur, le plus jeune chef d'orchestre et violoniste du monde

 










Journal de Roubaix 16 juin 1911


Comoedia 20 juin 1911  

Tous autres renseignements et documents le concernant seront bienvenus.

 René Pasteur sur Geneanet  

 

dimanche 6 juillet 2025

La fabuleuse épopée du roi de Manéhouarnie

 


Révélations extraordinaires 

C’est une page méconnue mais ô combien flamboyante que l’Histoire lève aujourd’hui pour vous, chers sujets ébahis : l’incroyable destinée de Dominik Ier de Manéhouarnie, souverain couronné de diadèmes… et de becs de flûte !

Nul ne sait exactement quand le roi Dominik fit résonner pour la première fois ses flûtes éternelles entre les murs de son château, mais tous se souviennent qu’un matin, au lever du brouillard, ses premières notes baroques chassèrent à jamais la morosité du royaume. Depuis lors, les habitants de Manéhouarnie vivent au rythme de ses préludes, sarabandes et gigues royales, dont le plus célèbre — La fanfare du réveil princier — retentit chaque matin sur toutes les places du royaume.

Son château, vaste demeure enchâssée entre clairières secrètes et jardins à topiaires taillés en forme de flûtes, abrite mille curiosités : un salon d’apparat pour concerts improvisés, une salle du trône où l’on ne s’assied qu’en jouant un menuet, et bien sûr une réserve secrète de blocs de liège pour emboucher ses flûtes « à bloc » comme il aime à dire, en souriant derrière sa couronne.

Le roi Dominik, que le peuple surnomme affectueusement « Sa Flûtitude », règne avec bonté sur une cour bigarrée de musiciens, de troubadours et de chroniqueurs officiels chargés de relater chaque soupir de sa flûte à la postérité. Son plus grand projet ? Fonder la première Académie Royale des Flûtistes Couronnés, où chaque sujet pourra souffler, jouer, orner et improviser jusqu’à ce que la dernière chandelle s’éteigne.

Alors, que l’on se le dise : au royaume de Manéhouarnie, l’histoire s’écrit au son du bec, et le roi Dominik, flûtiste suprême, y soufflera encore longtemps ses révélations… extraordinaires !

 


 

samedi 5 juillet 2025

Les larmes douces du matin

 


Dans le velours d’un ciel de brume,
Quand l’aube effleure les jardins,
Un souffle naît, discret, s’allume —
C’est l’accordéon du matin.

Ses plis soupirent l’éphémère,
Le chant des ombres qui s’éloignent,
Et sous les doigts d’un rêve austère
Les notes glissent, douces, soignent.

Une larme tombe, sans bruit,
Sur l’herbe en robe de rosée,
Elle dit l’amour, elle dit la nuit
Et l’âme tendre déposée.

Pas de chagrin, non, point de peine,
Mais cette grâce, au cœur du jour,
Où la lumière, pure et lointaine,
Étreint le monde avec amour.

Ô bel accordéon fragile,
Berce encore le vent léger,
Que chaque note soit une île
Où l’on s’endort sans se juger.

©dboissy (2025)

 


 

jeudi 3 juillet 2025

Coldcase "La Tragédie des amants de Saint-Pierre-sur-Doux"

 


🎉 FÉLICITATIONS À DOMINIQUE BOISSY ! 🔍 🏆 
 
🕵️‍♂️ Dominique Boissy, lauréat du Concours d’Enquête Coldcase Polly-Perrier – Édition Solstice d’Été 🌞, dédié à l’affaire dans la presse ancienne « La Tragédie des Amants de Saint-Pierre-sur-Doux » a su faire preuve d’un flair exceptionnel, d’une logique implacable et d’une analyse brillante tout au long de cette enquête immersive, menée avec rigueur jusqu’à la clôture du concours hier à minuit.
Grâce à son esprit de déduction aiguisé et sa capacité à déjouer les fausses pistes, il a percé les secrets enfouis de cette affaire troublante, apportant vérité et clarté là où régnaient les ombres.
 
👏 Bravo Dominique pour cette performance remarquable ! Vous remportez donc une pré-étude sur le domaine de votre choix en généalogie ou en génétique offerte valable jusqu'au 21 juin 2026. 
 
📜 Diplôme d’honneur remis, reconnaissance bien méritée.
 
🔔 Restez connectés pour les prochaines enquêtes à résoudre…
L’aventure continue !
 
Voici les arbres, sur Geneanet, qu'il a travaillés et auxquels il a ajouté à chacun les dates et les actes correspondants :
 
- ascendance d'Euphrasie PERRIER (1812-1846)
 
- ascendance d'Isidore POLLY (1823-1911)
 
 


mercredi 2 juillet 2025

La légende du Tambour d'Argent à Sens (Yonne)

 


Vers 1415, lors de la guerre de cent ans, on raconte qu'un matin à l'aube, le veilleur de nuit de la vieille Cité de SENONES cria :. « Voiez l'ennemi !.. Les anglais !!! Savinienne, une jeune fille du peuple, la première entendit ce cri d'alarme ; elle courut à la cathédrale y chercher le mystérieux tambour d'argent, le prit d'une main en criant : Aux armes !... de l'autre, avec sa baguette l'en frappa si fort que ce bruit argentin, si étrange, répété mille fois par l'écho, parvint aux anglais qui, effrayés s'enfuirent au loin. La ville était sauvée ! « Légende du XVème siècle ».

 


🎶 Le Tambour d’Argent 🎶
(Légende de Sens, XVe siècle)

Couplet 1
Au matin blême où la brume dort,
Un cri s’élève, un souffle fort :
« Voyez l’ennemi ! Voici les Anglais ! »
Sous la lune pâle, le peuple se tait.

Refrain
Tambour d’Argent, résonne encore,
Frappe l’espoir sur la vieille cité !
Savinienne, au cœur si fort,
De ton écho, la ville fut sauvée !

Couplet 2
Dans la cité, nul ne bouge encor,
Mais l’enfant du peuple entend l’effort.
Savinienne court, franchit la nuit,
Vers la cathédrale où le tambour luit.

Refrain
Tambour d’Argent, résonne encore,
Frappe l’espoir sur la vieille cité !
Savinienne, au cœur si fort,
De ton écho, la ville fut sauvée !

Couplet 3
Elle frappe et frappe, le son s’envole,
Sous les voûtes saintes, la peur s’affole.
L’écho répond, cent voix d’argent,
Portent au loin ce battement !

Refrain
Tambour d’Argent, résonne encore,
Frappe l’espoir sur la vieille cité !
Savinienne, au cœur si fort,
De ton écho, la ville fut sauvée !

Couplet 4
Et l’ennemi, pris de terreur,
Voit dans la nuit naître la peur.
Les Anglais fuient, la ville est libre !
Sous la tour de Sens, l’aube vibre.

Final
Ô Tambour d’Argent, dans nos mémoires,
Garde à jamais ton chant d’espoir.
Savinienne, fille de la foi,
Sens te salue, Sens chante pour toi !

©dboissy 

 


 

 

samedi 28 juin 2025

Le Grand Kévodjah

 

Détective 5 août 1935

 

🎵 « Le Grand Kévodjah »
(Chanson humoristico-enquêteuse en 4 couplets et refrain)

Couplet 1
Dans votre vie, qu’on se le dise,
Y’a des mystères qu’on ne maîtrise !
Mais un prophète, turban au vent,
Lit dans les astres… et dans l’argent.
De Suresnes jusqu’aux tropiques,
Son horoscope est fantastique.
Mais méfiez-vous, car sous l’encens,
Se cache un vieux marchand de vent…

Refrain
Oh Kevodjah, ô talisman,
Ma destinée, dis-moi comment !
Faut-il que j’aime, que je spécule,
Ou que j’épouse ma dentiste en tulle ?
Tu fais rêver les cœurs naïfs,
Mais attention, détective actif !
Tu ne te sauveras pas,
On t’a repéré, Kévodjah !

Couplet 2
Il t’écrit ton avenir tout cru,
Avec deux timbres et ton vécu.
Il te promet, d’un ton divin,
Le mariage, un bel héritage, et du vin !
Il invoque Yoghi, l’idole en toque,
Qui fait tomber les cœurs baroques…
Mais c’est ton portefeuille, hélas,
Qui tombe dans ses douces nasses.

Refrain
Oh Kevodjah, ô grand devin,
Ton avenir, c’est la taule demain !
Car le commissaire sans scrupule
Suit ta trace, même en sandales de mule.
Astres, amours et vieux bazar,
Tu vends du vent, petit lascar !
Mais on t’a lu, on t’a vu là :
Rue du Mont-Valérien, Suresnes, voilà !

Couplet 3
Il te promet le grand frisson,
Et le pouvoir de persuasion.
Avec son talisman hindou,
Il va booster ton rendez-vous.
Mais son style d’astrologie
Fait trembler même la police !
Car derrière chaque prédiction,
Se cache un roi de l’illusion.

Refrain
Oh Kevodjah, oh vieux charlatan,
Ton destin passe par le gendarme !
Les astres n'ont pas vu venir
Le coup de sifflet de l'avenir.
Les fins limiers sont sur tes pas,
Ton avenir ? C’est la garde à vue, Kévodjah !

Couplet final
Il affirmait, l’air triomphant,
Qu’on peut aimer sûrement l’amant.
Mais pour aimer sans se tromper,
Mieux vaut ne pas… lui envoyer !
Le professeur des destinées
Finira bien par avouer…
Car ses révélations cosmiques
Étaient surtout… bien pathétiques.

Refrain final
Oh Kevodjah, tu nous fais rire,
Mais ton turban va se ternir !
Les journaux parlent, les faits s’accumulent,
Même ton Yoghi n’a plus de pull…
T’as lu trop d’astres dans les plats,
T’as fait tourner les tables en bois…
Le rideau tombe, c’est comme ça :
C'est fini pour toi, KÉVODJAH !

©dboissy 

 


 

mercredi 25 juin 2025

Le porte-coton du roi

 


 

Couplet 1
Dans l’aile ouest du beau palais,
Près du trône mais... point celui d’ballet,
Vit un valet fort estimé,
Dont le métier vous va stupéfaire !
Point n’est marquis, point n’est baron,
Mais c’est Monsieur le Porte-Coton !
Toujours paré, ganté de lin,
Pour escorter le royal popotin.

Refrain
Ah ! Quel honneur que d’être au séant,
Du roi puissant, du roi puissant !
Nul ne s’assied sur tel destin :
Porter coton pour le souverain !

Couplet 2
Il connaît tout, il entend tout,
Quand le roi trône, fessier bien doux.
Entre deux pets, parfois jaillit
Un trait d’esprit ou bien un édit.
Le ministre de la Défense,
C’est lui, mais dans un autre sens !
Car c’est en frottant doucement
Qu’il dirigeait... les grands moments.

Refrain
Ah ! Quelle gloire, quelle mission,
Essuyer l’trône de la nation !
Dans les odeurs de majesté,
Il parfumait l’État français !

Pont parlé, façon récitant à la Molière
— « Sire, faut-il signer la guerre ? »
— « Attendez donc que j’eusse fait affaire ! »
— « Porte-Coton, que dis-tu là ? »
— « Qu’on leur botte, Sire... le derrière ! »
— « Fort bien, qu’on envoie les mousquets ! »

Couplet 3
On le craignait, on l’écoutait,
Même Richelieu le consultait.
Sa parole, à l’ombre du pot,
Faisait trembler tous les marmots.
Et lorsqu’un jour il éternua,
Le roi dit : « Qu’on l’anoblira ! »
C’est ainsi qu’Messire Flavien
Devint Comte du Coton d’Arrière-train.

Dernier Refrain
Ô grand métier méconnu d’la cour,
Nettoyer l’fessier vaut l’Amour !
Entre potiches et courtisans,
Le vrai pouvoir, c’est l’Porte-Coton !

©dboissy

 


 

 

dimanche 22 juin 2025

La joute sur l'eau à Suresnes

 


Dans le cahier des poèmes du commandant en second de la garde nationale de Suresnes Guilleaume, figure une chanson de 1829, intitulée "La joute sur l'eau à Suresnes". 

Source : Bulletin de la Société historique de Suresnes (Janvier 1981, pages 158-159) - Gallica/BnF

Voir aussi ce lien : Les joutes à la lance sur Gallica 


Voyez de cette rive,
Au pied de nos riants coteaux,
Ces rameurs fendre les eaux
Dans leurs jolis bateaux.
De l’onde fugitive
Un bleu remonte le courant ;
Puis un rouge au même instant
le croise en descendant.
A l’eau, à l'eau
C’est le cri de la fête,
Tout le monde répète
Plongez vous, plongez vous

Sur ces barques légères
On voit lutter des combattants,
Dont les habits éclatants
Charme les assistants.
Chacun des adversaires
Se tient debout sur le trinquet,
Et raidissant le jarret,
Met sa lance en arrêt,
A l’eau…

Bientôt un choc terrible
Abat le plus faible jouteur,
Sans pitié pour son malheur,
l’on rit du meilleur coeur.
Étant moins insensible,
Pour qui sait le mieux se tenir,
Tous sont heureux d’applaudir
S’il fait l’autre bondir,

A l’eau…
Si par inadvertance
Un des lutteurs, contre les lois,
Les deux mains mettait au bois ;
Il perdrait tous ses droits.
Si le bout de sa lance
Dans l’eau se mettait à s’humecter,
il lui faudrait la jeter
Et puis après sauter,
A l’eau...

Aussitôt qu’à la Seine
Un rouge ou un bleu s’est laissé choir,
Il nage et court se pourvoir
D’un costume du soir.
Les tambours de Surène
Quand un lutteur est triomphant
Le font connaître en nous faisant
Rantanplan, rantanplan
A l’eau…

Le vainqueur de la joute
Est appelé Roi tout le jour,
Et du pays fait le tour
Au milieu de sa cour.
A ce titre on ajoute
Un prix digne de sa valeur
Dont par surcroît d’honneur,
Le Maire est donateur.
A l’eau, à l'eau
Ne plongez plus la tête
Tout le monde répète
Séchez-vous, séchez-vous




 

samedi 14 juin 2025

Hymne de Manéhouarnie

 

Hymne pour la paix, la musique et la noblesse d’esprit

Couplet I
Allons, enfants de Manéhouarnie,
Le vent des flûtes s’est levé !
Voici le chant que l’art bénit,
Sur l’horizon pacifié !
Que l’archet danse sur la lyre,
Que les hautbois fassent fleurir
La paix que nos accords inspirent,
Et que l’orgue vienne s’unir !

Refrain 
Sonnez, trompettes d’harmonie !
Résonnez, nobles tambours !
Que la Musique, en majesté,
Règne en nos cœurs pour toujours !
O Manéhouarnie sacrée,
Ton peuple chante en liberté !

Couplet II
Les voix s’élèvent des collines,
En chœurs de paix, d’amour, de foi,
Chantres, cantatrices divines,
Gloire à vos voix, honneur aux lois !
Les clavecins, sous main légère,
Font frissonner la lumière ;
Et la beauté d’un chant sincère
Fait taire le bruit des guerres.

Refrain 
Sonnez, trompettes d’harmonie !
Résonnez, nobles tambours !
Que la Musique, en majesté,
Règne en nos cœurs pour toujours !
O Manéhouarnie sacrée,
Ton peuple chante en liberté !

Couplet III
Dans chaque salle et cathédrale,
Les grandes orgues font vibrer
L’esprit d’une force royale
Qui sait guérir, qui sait aimer.
Et tous les peuples réunis
Sous la bannière de Manéhouarnie
Scellent en un seul hymne uni
La paix née d’un souffle infini !

Refrain final 
Sonnez, clochers de l’harmonie !
Élevez vos voix d’amour !
Que la Musique, en majesté,
Règne en nos cœurs pour toujours !
O Manéhouarnie sacrée,
Ton peuple chante en liberté !

  


 

La chanteuse - Antoine Gautier

 

L'Emulation Française, 1er janvier 1920 - Gallica BnF


 LA CHANTEUSE

Légère, aérienne, un sylphe au frais minois,
ayant, du rossignol, la voix enchanteresse ;
Détaillant ses couplets avec la joliesse
Et le port élégant d’une fleur des grands bois,

Elle charmait la vue et l’oreille à la fois.
Sa voix d’or exprimait l’amour et la tendresse.
Ses mains avaient parfois des gestes de déesse
Et la gracibilité des nymphes d’autrefois.

Qu’elle était belle et simple avec son doux sourire.
Le poète eut brisé les cordes de sa lyre
Qu’il n’eut jamais atteint ce rêve d’idéal.

Ce chant mélodieux fusant en trait de flamme
Et l’attrait inconnu de ce lys virginal
Comme un souffle embaumé faisaient vibrer son âme.

Antoine GAUTIER, 16 août 1919 

 


 

vendredi 13 juin 2025

Le Suppo d’Suresnes (Vive Anusol !)

 

 

Le Suppo d’Suresnes (Vive Anusol !)

Couplet 1
Dans ma boîte en carton bien rangée,
J’ai trois p’tits torpilles argentées.
Quand les hémorroïdes font la java,
C’est Anusol qui mène la sarabande, ah là là !

Refrain
Ah qu’ils sont bons les suppositoires Anusol !
Pour le fondement, c’est le nec plus ultra !
On déplie l’étain sans faire de bobo,
Et hop, dans le fion, bien au chaud là-bas !
Soit en avant, soit sur le dos,
Avec les genoux levés bien haut,
De Suresnes au fond du trou — bravo les labos !
Merci, merci les Substantia !

Couplet 2
Le matin, le soir, faut l’introduire,
Et surtout ne pas le faire fuir.
S’il ressort trop vite, pas de panique,
On en remet un — c’est thérapeutique !

Refrain
Ah qu’ils sont bons les suppositoires Anusol !
Pour calmer l’feu des bouquets douloureux,
Après la selle ou chaque évacuation,
On en glisse un avec conviction !
Et si la fesse est un peu en pleurs,
On tartine la pommade à toute heure.
C’est du sérieux, pas du folklore !
C’est signé Substantia, et docteur pharmacor’ !

Pont (parlé)
Messieurs, Mesdames, quand le derrière implore,
Point de repos sans votre trésor !
N’attendez pas que la douleur empire,
Avec Anusol, on guérit sans martyre !

Dernier refrain
Ah qu’ils sont bons les suppositoires Anusol !
Un bienfait noble pour l’orifice royal !
Pour les petits, les grands, les ronds, les plats,
C’est rectalement qu’on chante « Hourra ! »
Plus de rougeurs ni de boursouflures,
C’est la paix des chairs, la fin des tortures !
Louons ensemble ce baume de Suresnes,
Vive Anusol, ô divine fessine ! 

©dboissy 

 


 

jeudi 12 juin 2025

Le détective privé

🎵 Le Détective Privé 🎵


Couplet 1
Sa plaque mentionne « Cabinet d’investigations »,
Une casquette sur le crâne, et du flair dans l’expression.
C’est le Sherlock de banlieue et de Paris, le Nestor de Montmartre,
Quand il entre en scène, pour les coincer, c’est pas du théâtre !

Refrain
C’est le détective privé, discret comme une ombre,
Il épie dans les fumées, dans les bars où l’on sombre.
À l'affût, caché à plat ventre, sous un arbrisseau ,
Il vous chope la main dans l’sac, oh l’pauvre, quel boulot !

Couplet 2
Il monte quatre à quatre les marches... puis descend sur le fessier !
C’est qu’il a pas vu l’chat du concierge, en boule sur l‘palier.
Il déboule dans son bureau, l’œil noir, la veste en vrac,
Sa secrétaire lui dit : "Encore tombé ? Prends un cognac !"

Refrain
C’est le détective privé, roi des filatures,
Il te suit sans être vu, sauf quand il ramasse une biture.
Toujours là, mais toujours flou, comme un fantôme raté,
Il dort dans sa bagnole, ou parfois sur le pavé…

Pont
Il cherche l’héritier d’une comtesse oubliée,
Il retrouve des débiteurs qui jouent à cache-caché,
Il traque les fraudeurs planqués dans des fausses cuisines,
Et il tombe souvent… dans l’arbre des origines !
"Ah non… encore la branche du cousin éloigné…"

Refrain
C’est le détective privé, l’as de la loupe fine,
Quand il voit plus rien du tout, il sort sa jumelle marine.
Il surprend les amants dans les coins mal éclairés,
Puis s’endort dans les fourrés... "Mais non, c’est pour veiller !"

Final
Alors si vous avez perdu votre mari ou votre chat,
Si vous doutez d’un testament, ou d’une personne qui n’vous dit pas,
Faites appel au meilleur, celui qui trouve même sans flair,
Le détective… un peu privé… de sommeil… mais plein d’galères !

©dboissy 

 


 

mardi 10 juin 2025

A Eunice - Marc Legrand

Ancienne carte postale publicitaire

A Eunice

Tout passe et même la beauté !
Hélas, la joue au teint de pêche
Un jour se fane et se dessèche.
Comme une rose après l’été !

Trône du baiser velouté,
Ce front pur où frise une mèche,
Faut-il que bientôt, terne et rèche,
Il chasse l’amour dépité.

Non ! Mais garde bien que s’altère
Ta peau sous un fard délétère,
O Mignonne, et, si tu m’entends,

Pour rester toujours séductrice,
Fais que d’un éternel printemps,
La Floréïne te fleurisse.

Marc LEGRAND (1865-1908)


Publicité "L'Illustration" 22 avril 1916


Poème chanté sur Youtube


Affiche publicitaire Floréïne 1922 

Cette affiche renvoie au monde gréco-romain. Elle représente une jeune fille vêtue à la romaine, tandis que le nom de la marque évoque Flore, la divinité des fleurs et du printemps. La crème se veut gage d'épanouissement et de beauté.