vendredi 5 avril 2024

Mon amie la rose

 


Mon amie la rose (Cécile Caulier - Jacques Lacome) - 1964

On est bien peu de choses et mon amie la rose me l'a dit ce matin.
"À l'aurore, je suis née, baptisée de rosée.
Je me suis épanouie, heureuse et amoureuse.
Au rayon du soleil, j'me suis fermée la nuit, me suis réveillée vieille.
Pourtant j'étais très belle, oui, j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin."


On est bien peu de choses et mon amie la rose me l'a dit ce matin.
"Vois le dieu qui m'a faite m'a fait courber la tête
Et je sens que je tombe, et je sens que je tombe.
Mon cœur est presque nu, j'ai le pied dans la tombe, déjà je ne suis plus.
Tu m'admirais que hier et je serai poussière pour toujours demain."


On est bien peu de choses et mon amie la rose est morte ce matin.
La lune cette nuit, a veillé mon amie.
Moi en rêve j'ai vu, éblouissant les nuits.
Son âme qui dansait bien au-delà des nues et qui me souriait.
Croit celui qui peut croire.
Moi, j'ai besoin d'espoir sinon je ne suis rien
Ou bien si peu de choses, c'est mon amie la rose qui m'l'a dit hier matin.

 Cécile Caulier et la chanson "Mon amie la rose" sur ce lien : ina

 

Mon amie la rose – Françoise Hardy by Dominique Boissy

 

 

Une interprétation flûte à bec ténor et piano
 

jeudi 4 avril 2024

La Moldau - Bedřich Smetana

 


4 avril 1875 : Création de La Moldau

The Moldau" par Bedrich Smetana


Mô vlast (« Mon pays », ou plus littéralement « Ma patrie ») est un ensemble de six poèmes symphoniques composés dans les années 1870 par le compositeur tchèque Bedich Smetana (1824-1884). Dans ces œuvres, Smetana a combiné la forme de poème symphonique lancée par Franz Liszt avec les idéaux de la musique nationaliste qui étaient actuels à la fin du XIXe siècle. Chaque poème représente un aspect de la campagne, de l'histoire ou des légendes de Bohême.

Le deuxième poème, « Vltava », également connu sous son nom allemand « Die Moldau » (« The Moldau » en anglais), a été composé en 1874. La pièce contient la mélodie la plus célèbre de Smetana.


🎹 Harmonium : Henri-Pierre 🎶 Flûte à bec : Dominik

 
Théme

 

Partition de la mélodie sur 
 
 
 

mardi 2 avril 2024

Les tribulations de l'abbé Clergeau

 

Harmonium Clergeau

L’abbé Jean Baptiste Germain Clergeau, curé de Villeblevin dans l’Yonne et chanoine honoraire de la cathédrale de Sens, ex-aumônier de M. de Châteaubriand, a mené une vie tourmentée au 19ème siècle. Voici quelques éléments à son sujet :


1. Origines et Formation :

L’abbé Clergeau est né le 29 mars 1805 à Auxerre, dans l’Yonne, en France. 

 

Acte de naissance
 

Il y a fait ses études ecclésiastiques, puis il a été placé à Sens. Il a mené une vie studieuse mûrie par la science et les saintes doctrines.

 

2. Carrière Religieuse :

A vingt deux ans, il a été ordonné prêtre. une dispense d'âge était nécessaire, il l'a obtenue. Sa vocation était sincère, quoique précoce. Sans ambition, il se trouvait après quinze années de sacerdoce, curé d'un petit village à Villeblevin où il exerçait une grande et heureuse influence. Aussi en 1948, Mgr l'archevêque de Sens l'appela-t-il dans une autre paroisse pour tâcher de ramener, par la fermeté et la douceur des esprits égarés. Après avoir rétabli le calme, il retourna à sa cure de village. (Le Droit 16 juin 1861)

 

Le Journal des faits, 19 octobre 1851


Journal des villes et des campagnes, 1er janvier 1852

Le 7 mars 1852, il a été nommé, chanoine honoraire de la cathédrale de Sens, par une décision de l'archevêque de ce diocèse, Mgr Mellon-Jolly.

 

Journal des villes et des campagnes, 21 avril 1852

En 1852, avec la permission de son archevêque, il est sorti de la manière la plus honorable de sa cure, pour venir s'installer à Paris et y exploiter le brevet d'un orgue transpositeur dont il a été l'inventeur.

 

Journal des villes et des campagnes, 2 juin 1845

 

Journal des villes et des campagnes 22 septembre 1845

La Voix nouvelle 1 janvier 1846 


Journal des villes et des campagnes, 26 juin 1846


La Gazette, 20 août 1853 


La Gazette, 29 août 1853 

 

3. Passion pour la Musique et l'Invention :

L’abbé Clergeau était un passionné de musique et un facteur d’orgues talentueux.

Son invention du “mécanisme musical transpositeur pour orgue ou piano” a eu un impact significatif sur la musique liturgique et la pratique de l’accompagnement dans les églises. Au milieu du XIXe siècle, il vendait et installait des petites orgues et des harmoniums. 

 

Journal des villes et des campagnes, 26 avril 1854


4. L'écrivain 

Une "étude historique et biographique de Chateaubriand" parue en 1860 par l'abbé Clergeau : "Chateaubriand, sa vie publique et intime, ses oeuvres" (Paris, Dufour, Mullat et Boulanger 1860)

 


Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne, 1 janvier 1889 (1)

 
Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne 1 janvier 1889 (2)


5. Chemin de fer, bagages des voyageurs

 

L'Union bourguignonne 21 février 1857


6. Affaires et Faillite : 

Outre son rôle religieux, il a fondé des sociétés et a été actif dans le domaine des affaires à Paris qui lui ont permis de s'enrichir. 

 

Le Droit, 28 décembre 1860

 

Par la suite, il a également été impliqué dans les affaires et condamné. Malheureusement, il a finalement fait face à la faillite. 

Les 1er, 8, 15 et 19 juin 1861, audiences au tribunal correctionnel de Paris (6ème Chambre), affaire du Sieur Clergeau (détenu), prévenu d'escroquerie, abus de confiance et habitude d'usure, avec les Sieurs Margaine et Boulanger (libres), prévenus de complicité. Il est condamné à 25.000 fr. d'amende, un mois d'emprisonnement et aux dépens.

 

Le Monde, 19 juin 1861

Le 19 octobre 1861, audience au tribunal de commerce pour la dissolution et la liquidation d'une société.

 

Le Siècle, 19 octobre1861

L'Aube, 29 août 1866


Album dolois, 2 septembre 1866


Le 5 avril 1867, ayant pris la fuite et absent à l'audience du tribunal correctionnel, il a été condamné par défaut pour banqueroute simple, escroquerie et abus de confiance à 5 ans de prison, dans les affaires qu'il dirigeait (Crédit des paroisses, banque des dépôts, caisse des bonnes oeuvres, Eaux de Calais) avec ses complices, les sieurs Margaine (son associé) et le sieur Faure dit de Mouginot, aussi impliqué.

 

Le Figaro, 8 avril 1867 


Le Constitutionnel, 19 mai 1867


La gazette des tribunaux, 6 juin 1867


La gazette des tribunaux 11 juin 1874


7. Décès :

L’abbé Clergeau est décédé le 7 janvier 1885 à Paris 6ème.

 

Acte de décès


Liens externes : 

Généalogie

Wiki Harmonium

  Brevet d'invention

Les orgues de l'abbé Clergeau

L'abbé Clergeau

Audiences des 8 et 15 juin 1861

Notice BnF