jeudi 2 mai 2024
mercredi 1 mai 2024
Danse de mai
A la Renaissance, dans les campagnes françaises, il était de coutume de s’offrir du muguet pour chasser les difficultés de l’hiver. Le 1er mai 1560, de passage dans la Drôme, le roi Charles IX se vit offrir un brin de muguet. Agréablement surpris, il décida de reprendre cette tradition à la cour l’année suivante en offrant aux dames de la cour un brin de muguet en guise de porte-bonheur et déclara : «Qu'il en soit fait ainsi chaque année !». La coutume était née.
Bon 1er mai !
vendredi 5 avril 2024
Mon amie la rose
Mon amie la rose (Cécile Caulier - Jacques Lacome) - 1964
On est bien peu de choses et mon amie la rose me l'a dit ce matin.
"À l'aurore, je suis née, baptisée de rosée.
Je me suis épanouie, heureuse et amoureuse.
Au rayon du soleil, j'me suis fermée la nuit, me suis réveillée vieille.
Pourtant j'étais très belle, oui, j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin."
On est bien peu de choses et mon amie la rose me l'a dit ce matin.
"Vois le dieu qui m'a faite m'a fait courber la tête
Et je sens que je tombe, et je sens que je tombe.
Mon cœur est presque nu, j'ai le pied dans la tombe, déjà je ne suis plus.
Tu m'admirais que hier et je serai poussière pour toujours demain."
On est bien peu de choses et mon amie la rose est morte ce matin.
La lune cette nuit, a veillé mon amie.
Moi en rêve j'ai vu, éblouissant les nuits.
Son âme qui dansait bien au-delà des nues et qui me souriait.
Croit celui qui peut croire.
Moi, j'ai besoin d'espoir sinon je ne suis rien
Ou bien si peu de choses, c'est mon amie la rose qui m'l'a dit hier matin.
Cécile Caulier et la chanson "Mon amie la rose" sur ce lien : ina
Mon amie la rose – Françoise Hardy by Dominique Boissy
Une interprétation flûte à bec ténor et piano
jeudi 4 avril 2024
La Moldau - Bedřich Smetana
4 avril 1875 : Création de La Moldau
The Moldau" par Bedrich Smetana
Mô
vlast (« Mon pays », ou plus littéralement « Ma patrie ») est un
ensemble de six poèmes symphoniques composés dans les années 1870 par le
compositeur tchèque Bedich Smetana (1824-1884). Dans ces œuvres, Smetana a combiné
la forme de poème symphonique lancée par Franz Liszt avec les idéaux de
la musique nationaliste qui étaient actuels à la fin du XIXe siècle.
Chaque poème représente un aspect de la campagne, de l'histoire ou des
légendes de Bohême.
Le deuxième poème, « Vltava », également
connu sous son nom allemand « Die Moldau » (« The Moldau » en anglais), a
été composé en 1874. La pièce contient la mélodie la plus célèbre de
Smetana.
🎹 Harmonium : Henri-Pierre 🎶 Flûte à bec : Dominik
Théme
mardi 2 avril 2024
Les tribulations de l'abbé Clergeau
Harmonium Clergeau |
L’abbé Jean Baptiste Germain Clergeau, curé de Villeblevin dans l’Yonne et chanoine honoraire de la cathédrale de Sens, ex-aumônier de M. de Châteaubriand, a mené une vie tourmentée au 19ème siècle. Voici quelques éléments à son sujet :
1. Origines et Formation :
L’abbé Clergeau est né le 29 mars 1805 à Auxerre, dans l’Yonne, en France.
Acte de naissance |
Il y a fait ses études ecclésiastiques, puis il a été placé à Sens. Il a mené une vie studieuse mûrie par la science et les saintes doctrines.
2. Carrière Religieuse :
A vingt deux ans, il a été ordonné prêtre. une dispense d'âge était
nécessaire, il l'a obtenue. Sa vocation était sincère, quoique précoce. Sans ambition, il se trouvait après quinze années de sacerdoce, curé d'un petit village à Villeblevin où il exerçait une grande et heureuse influence. Aussi en 1948, Mgr l'archevêque de Sens l'appela-t-il dans une autre paroisse pour tâcher de ramener, par la fermeté et la douceur des esprits égarés. Après avoir rétabli le calme, il retourna à sa cure de village. (Le Droit 16 juin 1861)
Le Journal des faits, 19 octobre 1851 |
Journal des villes et des campagnes, 1er janvier 1852 |
Le 7 mars 1852, il a été nommé, chanoine honoraire de la cathédrale de Sens, par une décision de l'archevêque de ce diocèse, Mgr Mellon-Jolly.
Journal des villes et des campagnes, 21 avril 1852 |
En 1852, avec la permission de son archevêque, il est sorti de la manière la plus honorable de sa cure, pour venir s'installer à Paris et y exploiter le brevet d'un orgue transpositeur dont il a été l'inventeur.
Journal des villes et des campagnes, 2 juin 1845 |
Journal des villes et des campagnes 22 septembre 1845
La Voix nouvelle 1 janvier 1846 |
Journal des villes et des campagnes, 26 juin 1846 |
La Gazette, 20 août 1853 |
La Gazette, 29 août 1853 |
3. Passion pour la Musique et l'Invention :
L’abbé Clergeau était un passionné de musique et un facteur d’orgues talentueux.
Son invention du “mécanisme musical transpositeur pour orgue ou piano” a eu un impact significatif sur la musique liturgique et la pratique de l’accompagnement dans les églises. Au milieu du XIXe siècle, il vendait et installait des petites orgues et des harmoniums.
Journal des villes et des campagnes, 26 avril 1854 |
4. L'écrivain
Une "étude historique et biographique de Chateaubriand" parue en 1860 par l'abbé Clergeau : "Chateaubriand, sa vie publique et intime, ses oeuvres" (Paris, Dufour, Mullat et Boulanger 1860)
Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne, 1 janvier 1889 (1) |
Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne 1 janvier 1889 (2) |
5. Chemin de fer, bagages des voyageurs
L'Union bourguignonne 21 février 1857 |
6. Affaires et Faillite :
Outre son rôle religieux, il a fondé des sociétés et a été actif dans le domaine des affaires à Paris qui lui ont permis de s'enrichir.
Le Droit, 28 décembre 1860 |
Par la suite, il a également été impliqué dans les affaires et condamné. Malheureusement, il a finalement fait face à la faillite.
Les 1er, 8, 15 et 19 juin 1861, audiences au tribunal correctionnel de Paris (6ème Chambre), affaire du Sieur Clergeau (détenu), prévenu d'escroquerie, abus de confiance et habitude d'usure, avec les Sieurs Margaine et Boulanger (libres), prévenus de complicité. Il est condamné à 25.000 fr. d'amende, un mois d'emprisonnement et aux dépens.
Le Monde, 19 juin 1861 |
Le 19 octobre 1861, audience au tribunal de commerce pour la dissolution et la liquidation d'une société.
Le Siècle, 19 octobre1861 |
L'Aube, 29 août 1866 |
Album dolois, 2 septembre 1866 |
Le 5 avril 1867, ayant pris la fuite et absent à l'audience du tribunal correctionnel, il a été condamné par défaut pour banqueroute simple, escroquerie et abus de confiance à 5 ans de prison, dans les affaires qu'il dirigeait (Crédit des paroisses, banque des dépôts, caisse des bonnes oeuvres, Eaux de Calais) avec ses complices, les sieurs Margaine (son associé) et le sieur Faure dit de Mouginot, aussi impliqué.
Le Figaro, 8 avril 1867 |
Le Constitutionnel, 19 mai 1867 |
La gazette des tribunaux, 6 juin 1867 |
La gazette des tribunaux 11 juin 1874 |
7. Décès :
L’abbé Clergeau est décédé le 7 janvier 1885 à Paris 6ème.
Acte de décès |
Liens externes :
Audiences des 8 et 15 juin 1861
lundi 1 avril 2024
Quelques rois musiciens en France
Louis XIII (1601-1643) : Louis XIII était un amateur de musique. Ainsi, il danse, chante d’une belle voix de basse, joue du luth et de la guitare et compose. Il était également un mécène des arts et a contribué au développement de la musique baroque en France.
Louis XIV (1638-1715) : Louis XIV, également connu sous le nom de Roi-Soleil, était un grand amateur de danse et de musique. Il jouait de la guitare et aimait danser. Sa cour à Versailles était renommée pour ses spectacles musicaux somptueux.
Dominik I (en vie) : Dominik 1er connu sous le pseudonyme de Dominik de Manéhouarnie est un passionné de musique qui joue de la flûte à bec et se présente comme le roi d'un petit royaume imaginaire. Il s’illustre dans ses vidéos sur sa chaîne YouTube. Il porte aussi un grand intérêt pour l’orgue.
Ces rois ont contribué à l'épanouissement de la musique à leur époque, que ce soit en tant que praticiens ou mécènes, en favorisant le développement de la musique à la cour et en soutenant les musiciens et compositeurs de leur temps.
dimanche 31 mars 2024
samedi 30 mars 2024
Bonnes Fêtes de Pâques 2024
Dans le doux chant des cloches,
Pâques résonne en échos,
Joie et bonheur sur vos pas,
Que cette fête soit un éclat.
En notes légères, en harmonie,
Que vos cœurs dansent de vie,
Joyeuses Pâques, chers amis,
Sous le ciel azuré, infini.
Que les œufs soient colorés,
De moments doux à partager,
Ensemble, dans la mélodie,
Célébrons cette belle symphonie.
DB
mercredi 20 mars 2024
C'est le printemps !
Au printemps, douce symphonie s'éveille,
les bourgeons éclatent, la nature vermeille.
Dans l'air léger, la musique flotte, fluide,
Comme une douce mélodie, limpide.
La flûte murmure son chant enchanté,
Dans les champs verts, l'harmonie est portée.
Les notes dansent avec les brises légères,
Évoquant des rêves et des chimères.
Sous le ciel bleu, la vie reprend son souffle,
Les cœurs s'épanouissent, l'âme s'émoussant.
Le printemps chante sa mélodie éternelle,
Dans ce doux refrain, où l'amour étincelle.
DB
lundi 18 mars 2024
mardi 5 mars 2024
Non, je ne regrette rien
Non, je ne regrette rien est une chanson composée en 1956 par Charles Dumont, sur des paroles de Michel Vaucaire. Elle est enregistrée pour la première fois par Édith Piaf le et sort en décembre.
Paroles
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux
Balayé les amours
Avec leurs trémolos
Balayé pour toujours
Je repars à zéro
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Car ma vie
Car mes joies
Aujourd'hui
Ça commence avec toi
flûte et piano - réalisation avec MuseScore 4 : Dominik
Le château dans le ciel
dimanche 25 février 2024
samedi 3 février 2024
Hymne de l'I.P.A.
HYMNE DE L'INTERNATIONAL POLICE ASSOCIATION
Disque 45 tours sorti en 1969
L'Hymne de l'IPA a été créé en 1966 par les membres de l'IPA France, et est depuis resté l'hymne officiel de l'IPA. Les paroles ont été écrites en français par Pierre-Marie Guillemot et la musique a été composée par Alfred Couat. Les orchestrations ont été réalisées par la musique de la police nationale française sous la direction de son chef, Pierre Bigot. Le titre de l'hymne de l'IPA est « Servir par l'Amitié »
Hymne de l'I.P.A. (musique)
Version chantée (avec orchestre)
Paroles et conducteur (pdf)
Partition d'orchestre (pdf)
Arrangement trompette et orgue - MuseScore 4
vendredi 2 février 2024
L'Union Musicale de la Préfecture de Police de Paris
C'est en 1919, à l'initiative du brigadier-secrétaire André Martin, qu'est créée sous une forme associative « l'Union musicale du 7e district », ancêtre de la Musique des Gardiens de la paix. À cette époque, les musiciens sont recrutés parmi les effectifs des commissariats du XVIIIe et du XIXe arrondissement. Il s'agit d'une soixantaine de musiciens occasionnels qui doivent répéter en dehors des heures de service, avec de très faibles moyens. Grâce à l'investissement personnel du brigadier Martin et l'appui des commissaires Challier et Metten, « l'Union musicale du 7e district » parvient très vite à gagner ses lettres de noblesse dans le monde de la musique, mais surtout au sein de son administration. À cet égard, le concert du 25 novembre 1923, offert aux familles des gardiens de la paix, constitue une étape capitale. En effet, ce jour-là, non seulement le Préfet de police honore le concert de sa présence, mais surtout quitte la salle tout à fait ravi par la qualité de la prestation. Ainsi en novembre 1923, l'Union musicale de la Préfecture de police est une formation reconnue. Néanmoins, une scission de l'harmonie intervient et débouche sur la création d'une nouvelle association dirigée par Jules Bleu puis Désiré Roussel : l'Union musicale et chorale de la Préfecture de police voit le jour en novembre 1925. C'est à la faveur du centenaire du corps des gardiens de la paix que le Préfet de police, Jean Chiappe, officialise le 31 mars 1929 l'Union musicale en l'intégrant à la Police municipale sous l'appellation de Musique des gardiens de la paix de Paris. En 1938, elle est dirigée par Félix Coulibeuf.
Jules BLEU |
Le Petit Parisien 23 février 1925 |
L'Egalité de Roubaix-Tourcoing 17 décembre 1930 |