vendredi 2 février 2024

L'Union Musicale de la Préfecture de Police de Paris

C'est en 1919, à l'initiative du brigadier-secrétaire André Martin, qu'est créée sous une forme associative « l'Union musicale du 7e district », ancêtre de la Musique des Gardiens de la paix. À cette époque, les musiciens sont recrutés parmi les effectifs des commissariats du XVIIIe et du XIXe arrondissement. Il s'agit d'une soixantaine de musiciens occasionnels qui doivent répéter en dehors des heures de service, avec de très faibles moyens. Grâce à l'investissement personnel du brigadier Martin et l'appui des commissaires Challier et Metten, « l'Union musicale du 7e district » parvient très vite à gagner ses lettres de noblesse dans le monde de la musique, mais surtout au sein de son administration. À cet égard, le concert du 25 novembre 1923, offert aux familles des gardiens de la paix, constitue une étape capitale. En effet, ce jour-là, non seulement le Préfet de police honore le concert de sa présence, mais surtout quitte la salle tout à fait ravi par la qualité de la prestation. Ainsi en novembre 1923, l'Union musicale de la Préfecture de police est une formation reconnue. Néanmoins, une scission de l'harmonie intervient et débouche sur la création d'une nouvelle association dirigée par Jules Bleu puis Désiré Roussel : l'Union musicale et chorale de la Préfecture de police voit le jour en novembre 1925. C'est à la faveur du centenaire du corps des gardiens de la paix que le Préfet de police, Jean Chiappe, officialise le 31 mars 1929 l'Union musicale en l'intégrant à la Police municipale sous l'appellation de Musique des gardiens de la paix de Paris. En 1938, elle est dirigée par Félix Coulibeuf


Jules BLEU

Le Petit Parisien 23 février 1925


L'Egalité de Roubaix-Tourcoing 17 décembre 1930


1933

 
La Marseillaise - Direction Denis Roussel 
 
 
Le matin 11 mai 1938






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