C'est en 1919, à l'initiative du brigadier-secrétaire André
Martin, qu'est crĂ©Ă©e sous une forme associative « l'Union musicale du 7e
district », ancĂȘtre de la Musique des Gardiens de la paix. Ă cette
époque, les musiciens sont recrutés parmi les effectifs des
commissariats du XVIIIe et du XIXe arrondissement. Il s'agit d'une
soixantaine de musiciens occasionnels qui doivent répéter en dehors des
heures de service, avec de trĂšs faibles moyens. GrĂące Ă l'investissement
personnel du brigadier Martin et l'appui des commissaires Challier et
Metten, « l'Union musicale du 7e district » parvient trĂšs vite Ă gagner
ses lettres de noblesse dans le monde de la musique, mais surtout au
sein de son administration. Ă cet Ă©gard, le concert du 25 novembre 1923,
offert aux familles des gardiens de la paix, constitue une Ă©tape
capitale. En effet, ce jour-là , non seulement le Préfet de police honore
le concert de sa présence, mais surtout quitte la salle tout à fait
ravi par la qualité de la prestation. Ainsi en novembre 1923, l'Union
musicale de la Préfecture de police est une formation reconnue.
Néanmoins, une scission de l'harmonie intervient et débouche sur la
création d'une nouvelle association dirigée par Jules Bleu puis Désiré Roussel : l'Union
musicale et chorale de la Préfecture de police voit le jour en novembre
1925. C'est Ă la faveur du centenaire du corps des gardiens de la paix
que le Préfet de police, Jean Chiappe, officialise le 31 mars 1929
l'Union musicale en l'intégrant à la Police municipale sous
l'appellation de Musique des gardiens de la paix de Paris. En 1938, elle est dirigée par Félix Coulibeuf.
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Jules BLEU
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Le Petit Parisien 23 février 1925
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L'Egalité de Roubaix-Tourcoing 17 décembre 1930 |
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1933 |
La Marseillaise - Direction Denis Roussel
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Le matin 11 mai 1938
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