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Couplet 1
Dans les vallons, quand l’aube
danse,
Un souffle clair s’élève et fuit,
C’est la
flûte, en douce cadence,
Qui conte aux fleurs les rêves de
nuit.
Elle gazouille avec les mésanges,
File plus vive
qu’un frisson d’air,
Et fait chanter sous ses phalanges
Le
chant secret des univers.
Refrain
Ô flûte à bec,
perle des âges,
Voix de berger, de roi, d’enfant,
Tu
fais parler mille paysages
Et l’on t’écoute en
s’émerveillant.
De l’art baroque au cri moderne,
Tu
vibres libre, tendre ou fière :
Ta voix légère, douce et
éternelle,
Caresse encore l’âme et la terre.
Couplet 2
Les doigts
s’envolent et l’air résonne,
Des traits perlés naît le
discours,
Parler d’amour, ou bien d’automne,
Chaque
soupir devient velours.
Fugace et claire, elle répond vite,
À
chaque souffle, à chaque main,
Articulée, vive,
explicite,
Elle nous parle comme un refrain.
Refrain
Ô flûte à bec,
perle des âges,
Voix de berger, de roi, d’enfant,
Tu
fais parler mille paysages
Et l’on t’écoute en
s’émerveillant.
De l’art baroque au cri moderne,
Tu
vibres libre, tendre ou fière :
Ta voix légère, douce et
éternelle,
Caresse encore l’âme et la terre.
Pont parlé ou chanté
On
croit parfois qu’elle est d’école,
Mais c’est une reine
en habit simple…
Des cours royaux jusqu’à l’épaule
Du
compositeur qui la contemple.
Dernier Refrain
Ô flûte
à bec, muse fidèle,
Ton chant traverse le matin,
Et l’on
te suit, douce immortelle,
Au fil des siècles, au creux des
mains.
Ta voix légère, douce et éternelle,
Caresse
encore l’âme et la terre.
©dboissy
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