mercredi 23 avril 2025

La flûte à bec, muse des bois

 



Couplet 1
Dans les vallons, quand l’aube danse,
Un souffle clair s’élĂšve et fuit,
C’est la flĂ»te, en douce cadence,
Qui conte aux fleurs les rĂȘves de nuit.
Elle gazouille avec les mésanges,
File plus vive qu’un frisson d’air,
Et fait chanter sous ses phalanges
Le chant secret des univers.

Refrain
Ô flĂ»te Ă  bec, perle des Ăąges,
Voix de berger, de roi, d’enfant,
Tu fais parler mille paysages
Et l’on t’écoute en s’émerveillant.
De l’art baroque au cri moderne,
Tu vibres libre, tendre ou fiĂšre :
Ta voix légÚre, douce et éternelle,
Caresse encore l’ñme et la terre.

Couplet 2
Les doigts s’envolent et l’air rĂ©sonne,
Des traits perlés naßt le discours,
Parler d’amour, ou bien d’automne,
Chaque soupir devient velours.
Fugace et claire, elle répond vite,
À chaque souffle, à chaque main,
Articulée, vive, explicite,
Elle nous parle comme un refrain.

Refrain
Ô flĂ»te Ă  bec, perle des Ăąges,
Voix de berger, de roi, d’enfant,
Tu fais parler mille paysages
Et l’on t’écoute en s’émerveillant.
De l’art baroque au cri moderne,
Tu vibres libre, tendre ou fiĂšre :
Ta voix légÚre, douce et éternelle,
Caresse encore l’ñme et la terre.

Pont parlé ou chanté
On croit parfois qu’elle est d’école,
Mais c’est une reine en habit simple

Des cours royaux jusqu’à l’épaule
Du compositeur qui la contemple.

Dernier Refrain
Ô flĂ»te Ă  bec, muse fidĂšle,
Ton chant traverse le matin,
Et l’on te suit, douce immortelle,
Au fil des siĂšcles, au creux des mains.
Ta voix légÚre, douce et éternelle,
Caresse encore l’ñme et la terre.

©dboissy 

 


 

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