Vous qui dans l’allégresse
Cherchez quelques beaux jours,
Dans une aimable ivresse
Maintenez-la toujours.
Surène et sa coline
Dissipent le chagrin,
Et surtout la cuisine
Du joyeux Pèr’ Lapin. (Bis)
Combien de gens culbutent,
Voulant monter trop haut ;
Et combien se disputent
Pour un rien, pour un mot !
Chassons cette colère
Avec un gai refrain,
Et gagnons la chaumière
Du joyeux Pèr’ Lapin. (Bis)
Là, jamais de tourmente,
Le ciel est toujours pur,
La verve est entraînante,
Et le plaisir est sûr.
Toujours c’est une fête,
Et puis, le verre en main,
On chante à la guinguette
Du joyeux Pèr’ Lapin. (Bis)
La vie est un mensonge :
Pourquoi l’interroger ?
Plutôt par un doux songe
Sachons la prolonger.
Endormons la misère
De quelques jours sans pain,
En trinquant dans un verre
Du joyeux Pèr’ Lapin. (Bis)
Qu’un jour Dieu nous réclame
Pour le monde éternel,
Par la gaîté notre âme
Sera conduite au ciel.
Vivons comme un seul frère
En riant du destin,
Et vive la chaumière
Du joyeux Pèr’ Lapin ! (Bis)
Source : Suresnes d'Autrefois et d'Aujourd'hui (1926), page 178 - O. Séron
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