[Verse]
Le roi musicien dans son palais
Joue sa flûte à bec chaque journée
Il charme le monde avec talent
Sa mélodie un pur enchantement
[Verse 2]
La musique flotte dans les airs
Comme une brise douce pleine de mystère
Elle apaise les coeurs elle calme l'esprit
Sous son charme on fuit les ennuis
[Chorus]
Oh roi musicien de Manéhouarnie
Ta flûte à bec nous éblouit
Tes notes légères nous font rêver
On veut danser sous ton lyrisme enchanté
[Verse 3]
Dans les jardins du château doré
Les gens se réunissent pour l’écouter
Son souffle magique nous transporte
Sa mélodie jusqu'à l’aube nous réconforte
[Bridge]
Sans parole juste une mélodie
Il nous touche sans un mot dit
Ses notes résonnent comme un poème
Chaque instant avec lui est un emblème
[Chorus]
Oh roi musicien de Manéhouarnie
Ta flûte à bec nous éblouit
Tes notes légères nous font rêver
On veut danser sous ton lyrisme enchanté
Pont et Bois des Lapinières à Beton-Bazoches (Seine-et-Marne)
D'après un poème (août 1973) "Nocturne" de Fernande TRÉMÉ (1896-1988)
(Couplet 1)
Par un beau soir d’été, nous allions dans les bois,
Sous les grands arbres verts goûter la paix du soir.
Au détour du chemin, soudain part une voix :
C’est le chant d’un oiseau que l’on ne peut voir.
(Refrain)
Ô doux rossignol, chante encore pour nous,
Ton air d’amour, d’espoir et de joie !
Dans la nuit étoilée, ton chant merveilleux
Berce nos cœurs amoureux.
(Couplet 2)
Nous arrêtons nos pas, nous écoutons ravis,
C’était un rossignol qui lançait dans la nuit
Son chant d’amour, de joie et de foi en la vie.
Nous repartions heureux, le cœur attendri.
(Refrain)
Ô doux rossignol, chante encore pour nous,
Ton air d’amour, d’espoir et de joie !
Dans la nuit étoilée, ton chant merveilleux
Berce nos cœurs amoureux.
(Pont – Variation du refrain)
La douceur d’un beau soir, d’un beau chant entendu,
Et la main dans la main, nos âmes confondues…
Couplet 1 Le lieu le jour s'efface au seuil des cieux, Le bois s'éveille d'un murmure soyeux. Des notes glissent, sur les feuilles dansent, Le vent les portes au long, la flûte chante.
Refrain Écoute... le bois qui chante, Sous la flûte au souffle d’argent. Écoute... l’âme qui s’enchante, Dans la forêt des temps flottants.
Couplet 2 Les branches pleurent des larmes de rosée, L’écho s’élève, fragile, apaisé. Des harmonies d'un âge autre s'invitent, Le bois soupire, la nuit s’écrit.
Refrain Écoute... le bois qui chante, Sous la flûte au souffle d’argent. Écoute... l’âme qui s’enchante, Dans la forêt des temps flottants.
Pont Chuchotements baroques... Ombres d’archets fanés... Le bois se souvient... De tout ce qu'il a été fait.
Refrain Écoute... le bois qui chante, Sous la flûte au souffle d’argent. Écoute... l’âme qui s’enchante, Dans la forêt... des temps flottants...
Au milieu du 19ème siècle, pour la fuir le stress de Paris, le dimanche, les gens de la grande ville changent d’air, prennent le train et passent par le pont. Les guinguettes de Suresnes accueillent des foules d’ouvrières et d’ouvriers, banquiers, amoureux, truands, filles de petites vertus, artistes peintres.
Couplet 1 Quand sonne l’heure du grand dimanche, Paris s’éveille et fait ses bagages, Ouvriers, banquiers en dimanche, Cherchent un coin loin des orages. Le train les mène, pleins d’espérance, Au doux rivage des beaux dimanches, Où la Seine danse, où la Seine danse, Sous les rires et les chansons franches.
Refrain Aux guinguettes de Suresnes, On boit, on rit, on s’aime, Sous les lampions dorés, Les cœurs viennent chavirer. Accordéons en fête, Valsent les silhouettes, Un pas, deux pas, la vie Se danse et se fuit.
Couplet 2 Les peintres croquent les silhouettes, Des dames aux robes chiffonnées, Les marlous, les filles d’amourette, Sirotent du blanc, un peu fanés. Mais la nuit tombe et tout s’efface, Dans un dernier refrain qui passe, Là-haut les étoiles, là-haut les étoiles, Guident les cœurs vers d’autres traces.
Refrain Aux guinguettes de Suresnes, On boit, on rit, on s’aime, Sous les lampions dorés, Les cœurs viennent chavirer. Accordéons en fête, Valsent les silhouettes, Un pas, deux pas, la vie Se danse et se fuit.
Pont Et Paris reprend ses ruelles, Ses pavés gris et ses secrets, Mais au matin sous la dentelle, On rêve encore d’un air d’été…
La Marche de Savoye (Airs 1 et 2) est une œuvre du compositeur Jean-Baptiste Lully (1632-1687), un des plus grands musiciens de la cour de Louis XIV et maître du style baroque français.
Quelques éléments sur cette pièce :
Origine : La Marche de Savoye fait partie des nombreuses œuvres de musique militaire et de cérémonial composées par Lully pour la cour du Roi-Soleil.
Fonction : Ce type de marche servait généralement à accompagner des processions, des parades ou des entrées solennelles.
Style : Fidèle à l’esthétique lullyste, cette marche alterne entre majesté et vivacité, avec une orchestration typique des ensembles de l’époque (vents, cordes et percussions).
Les Airs 1 et 2 correspondent souvent à différentes sections ou variantes de la marche, parfois adaptées selon le contexte d’exécution.
Cette marche s'inscrit dans un contexte historique où la musique jouait un rôle essentiel dans la représentation du pouvoir et des alliances entre les grandes maisons royales européennes.
Voici une transcription pour orgue et tambours (éditeur-arrangeur : Maurizio Machella) - Partition sur free-scores.com
Au début du XXe siècle, le tango, qui venait d’Argentine, était considéré comme une danse provocante et immorale en raison de sa proximité physique entre partenaires et de ses origines populaires (notamment dans les quartiers de Buenos Aires où la danse était associée aux bordels).
En 1914, le Pape Pie X aurait exprimé son désaccord envers cette danse jugée indécente. Toutefois, ce fut Pie XI qui, quelques années plus tard, condamna formellement le tango et d'autres danses modernes de l'époque, considérant qu'elles représentaient une dérive morale menaçant la décence et les bonnes mœurs.
Le Figaro, 10 janv. 1914, p. 4
Carrefour : la semaine en France et dans le monde, 22 nov. 1949, p. 7
Levée de l’interdiction
Malgré cette condamnation, le tango n'a jamais fait l'objet d'une interdiction permanente. En 1914, une délégation française convainquit le Pape que la version « assagie » du tango n’avait rien d’immoral. Pie X accepta même une démonstration privée et aurait reconnu que la danse n'était pas si scandaleuse lorsqu'elle était pratiquée correctement.
Aujourd’hui, le tango est largement reconnu comme une forme d’art et de patrimoine culturel (inscrit à l’UNESCO en 2009). Il n’y a donc aucun risque d’excommunication ou de sanction religieuse pour le pratiquer.
carte postale semi-moderne - Editions Raymon, Paris
(Couplet 1) Au pied du Mont-Valérien, fier et serein, Suresnes s’éveille sous un matin parisien. Les vignes dorées, témoins du temps passé, Murmurent l’histoire qu’on ne peut oublier.
(Refrain) Nul ne sort de Suresnes Qui souvent n’y revienne, Entre Seine et lumière, C’est une ville qui t’enchaîne.
(Couplet 2) Les écluses chantent sous le ciel azur, Quand la Seine danse en reflets si purs. Guinguettes en fête, rires insouciants, Les souvenirs valsent au gré du courant.
(Couplet 3) Le pont de Suresnes, trait d’union charmant, Relie nos âmes au Bois frémissant. Passer la rive, revenir toujours, Un pas vers Paris, un saut vers l’amour.
(Refrain) Nul ne sort de Suresnes Qui souvent n’y revienne, Entre Seine et lumière, C’est une ville qui t’enchaîne.
(Couplet 4) Hier ou demain, c’est un même refrain, Un doux parfum qu’on garde en chemin. Partir peut-être, mais revenir toujours, Car Suresnes reste gravé en amour.
(Refrain final) Nul ne sort de Suresnes Qui souvent n’y revienne, Entre Seine et lumière, C’est une ville qui t’enchaîne.
Dans le royaume de Manéhouarnie Un conte émerveille les vies endormies C'est l'histoire d'une grenouille si douce Dont le cœur débordait d'amour et de pousses
Elle rêvait d'un étang enchanté Où les nénuphars brillent Dansait Sur les rivières avec les libellules La nuit elle chantait aux étoiles en somnambule
Grenouille au cœur tendre et fragile Avec ses rêves sous la lune docile Chaque sautillement ses souhaits murmuraient Dans l'eau tranquille ses secrets plongeaient
Les autres créatures la regardaient Étonnées Cette grenouille si douce et pleine de beauté Elle donnait ses rires et ses chansons Aux lucioles qui éclairaient leur maison
Un jour vint un prince au cœur brisé Il entendit une chanson sous un saule penché La grenouille douce par ses notes l'a guéri Tous les cœurs touchés par cette mélodie
Dans le royaume ils vécurent main dans la main L'amour grandit au fil du chemin Sous la brume dorée des matins d'été Ils danseront toujours dans l'éclat argenté
Voulez-vous danser grand-mère ? est le titre d’une chanson française créée par Lina Margy en 1946, écrite par Jean Lenoir sur une musique de Raymond Baltel et Alex Padou, mettant à l’honneur les liens intergénérationnels.
Elle est souvent associée aux fêtes de famille et aux grands-mères en général, car elle met en avant une image dynamique et joyeuse des aînées. Elle est restée dans la culture populaire et est encore chantée aujourd’hui, notamment lors de la Fête des grands-mères.
🎶 Refrain célèbre : "Voulez-vous danser, grand-mère ? Voulez-vous danser, grand-mère ? Tout comme au bon vieux temps, Quand vous aviez vingt ans ?"
C’est une chanson pleine de bonne humeur qui rappelle que l’âge n’est qu’un chiffre et que la joie de vivre est intemporelle !