samedi 28 juin 2025

Le Grand Kévodjah

 

Détective 5 août 1935

 

🎵 « Le Grand Kévodjah »
(Chanson humoristico-enquêteuse en 4 couplets et refrain)

Couplet 1
Dans votre vie, qu’on se le dise,
Y’a des mystères qu’on ne maîtrise !
Mais un prophète, turban au vent,
Lit dans les astres… et dans l’argent.
De Suresnes jusqu’aux tropiques,
Son horoscope est fantastique.
Mais méfiez-vous, car sous l’encens,
Se cache un vieux marchand de vent…

Refrain
Oh Kevodjah, ô talisman,
Ma destinée, dis-moi comment !
Faut-il que j’aime, que je spécule,
Ou que j’épouse ma dentiste en tulle ?
Tu fais rêver les cœurs naïfs,
Mais attention, détective actif !
Tu ne te sauveras pas,
On t’a repéré, Kévodjah !

Couplet 2
Il t’écrit ton avenir tout cru,
Avec deux timbres et ton vécu.
Il te promet, d’un ton divin,
Le mariage, un bel héritage, et du vin !
Il invoque Yoghi, l’idole en toque,
Qui fait tomber les cœurs baroques…
Mais c’est ton portefeuille, hélas,
Qui tombe dans ses douces nasses.

Refrain
Oh Kevodjah, ô grand devin,
Ton avenir, c’est la taule demain !
Car le commissaire sans scrupule
Suit ta trace, même en sandales de mule.
Astres, amours et vieux bazar,
Tu vends du vent, petit lascar !
Mais on t’a lu, on t’a vu là :
Rue du Mont-Valérien, Suresnes, voilà !

Couplet 3
Il te promet le grand frisson,
Et le pouvoir de persuasion.
Avec son talisman hindou,
Il va booster ton rendez-vous.
Mais son style d’astrologie
Fait trembler même la police !
Car derrière chaque prédiction,
Se cache un roi de l’illusion.

Refrain
Oh Kevodjah, oh vieux charlatan,
Ton destin passe par le gendarme !
Les astres n'ont pas vu venir
Le coup de sifflet de l'avenir.
Les fins limiers sont sur tes pas,
Ton avenir ? C’est la garde à vue, Kévodjah !

Couplet final
Il affirmait, l’air triomphant,
Qu’on peut aimer sûrement l’amant.
Mais pour aimer sans se tromper,
Mieux vaut ne pas… lui envoyer !
Le professeur des destinées
Finira bien par avouer…
Car ses révélations cosmiques
Étaient surtout… bien pathétiques.

Refrain final
Oh Kevodjah, tu nous fais rire,
Mais ton turban va se ternir !
Les journaux parlent, les faits s’accumulent,
Même ton Yoghi n’a plus de pull…
T’as lu trop d’astres dans les plats,
T’as fait tourner les tables en bois…
Le rideau tombe, c’est comme ça :
C'est fini pour toi, KÉVODJAH !

©dboissy 

 


 

mercredi 25 juin 2025

Le porte-coton du roi

 


 

Couplet 1
Dans l’aile ouest du beau palais,
Près du trône mais... point celui d’ballet,
Vit un valet fort estimé,
Dont le métier vous va stupéfaire !
Point n’est marquis, point n’est baron,
Mais c’est Monsieur le Porte-Coton !
Toujours paré, ganté de lin,
Pour escorter le royal popotin.

Refrain
Ah ! Quel honneur que d’être au séant,
Du roi puissant, du roi puissant !
Nul ne s’assied sur tel destin :
Porter coton pour le souverain !

Couplet 2
Il connaît tout, il entend tout,
Quand le roi trône, fessier bien doux.
Entre deux pets, parfois jaillit
Un trait d’esprit ou bien un édit.
Le ministre de la Défense,
C’est lui, mais dans un autre sens !
Car c’est en frottant doucement
Qu’il dirigeait... les grands moments.

Refrain
Ah ! Quelle gloire, quelle mission,
Essuyer l’trône de la nation !
Dans les odeurs de majesté,
Il parfumait l’État français !

Pont parlé, façon récitant à la Molière
— « Sire, faut-il signer la guerre ? »
— « Attendez donc que j’eusse fait affaire ! »
— « Porte-Coton, que dis-tu là ? »
— « Qu’on leur botte, Sire... le derrière ! »
— « Fort bien, qu’on envoie les mousquets ! »

Couplet 3
On le craignait, on l’écoutait,
Même Richelieu le consultait.
Sa parole, à l’ombre du pot,
Faisait trembler tous les marmots.
Et lorsqu’un jour il éternua,
Le roi dit : « Qu’on l’anoblira ! »
C’est ainsi qu’Messire Flavien
Devint Comte du Coton d’Arrière-train.

Dernier Refrain
Ô grand métier méconnu d’la cour,
Nettoyer l’fessier vaut l’Amour !
Entre potiches et courtisans,
Le vrai pouvoir, c’est l’Porte-Coton !

©dboissy

 


 

 

dimanche 22 juin 2025

La joute sur l'eau à Suresnes

 


Dans le cahier des poèmes du commandant en second de la garde nationale de Suresnes Guilleaume, figure une chanson de 1829, intitulée "La joute sur l'eau à Suresnes". 

Source : Bulletin de la Société historique de Suresnes (Janvier 1981, pages 158-159) - Gallica/BnF

Voir aussi ce lien : Les joutes à la lance sur Gallica 


Voyez de cette rive,
Au pied de nos riants coteaux,
Ces rameurs fendre les eaux
Dans leurs jolis bateaux.
De l’onde fugitive
Un bleu remonte le courant ;
Puis un rouge au même instant
le croise en descendant.
A l’eau, à l'eau
C’est le cri de la fête,
Tout le monde répète
Plongez vous, plongez vous

Sur ces barques légères
On voit lutter des combattants,
Dont les habits éclatants
Charme les assistants.
Chacun des adversaires
Se tient debout sur le trinquet,
Et raidissant le jarret,
Met sa lance en arrêt,
A l’eau…

Bientôt un choc terrible
Abat le plus faible jouteur,
Sans pitié pour son malheur,
l’on rit du meilleur coeur.
Étant moins insensible,
Pour qui sait le mieux se tenir,
Tous sont heureux d’applaudir
S’il fait l’autre bondir,

A l’eau…
Si par inadvertance
Un des lutteurs, contre les lois,
Les deux mains mettait au bois ;
Il perdrait tous ses droits.
Si le bout de sa lance
Dans l’eau se mettait à s’humecter,
il lui faudrait la jeter
Et puis après sauter,
A l’eau...

Aussitôt qu’à la Seine
Un rouge ou un bleu s’est laissé choir,
Il nage et court se pourvoir
D’un costume du soir.
Les tambours de Surène
Quand un lutteur est triomphant
Le font connaître en nous faisant
Rantanplan, rantanplan
A l’eau…

Le vainqueur de la joute
Est appelé Roi tout le jour,
Et du pays fait le tour
Au milieu de sa cour.
A ce titre on ajoute
Un prix digne de sa valeur
Dont par surcroît d’honneur,
Le Maire est donateur.
A l’eau, à l'eau
Ne plongez plus la tête
Tout le monde répète
Séchez-vous, séchez-vous




 

mardi 17 juin 2025

samedi 14 juin 2025

Hymne de Manéhouarnie

 

Hymne pour la paix, la musique et la noblesse d’esprit

Couplet I
Allons, enfants de Manéhouarnie,
Le vent des flûtes s’est levé !
Voici le chant que l’art bénit,
Sur l’horizon pacifié !
Que l’archet danse sur la lyre,
Que les hautbois fassent fleurir
La paix que nos accords inspirent,
Et que l’orgue vienne s’unir !

Refrain 
Sonnez, trompettes d’harmonie !
Résonnez, nobles tambours !
Que la Musique, en majesté,
Règne en nos cœurs pour toujours !
O Manéhouarnie sacrée,
Ton peuple chante en liberté !

Couplet II
Les voix s’élèvent des collines,
En chœurs de paix, d’amour, de foi,
Chantres, cantatrices divines,
Gloire à vos voix, honneur aux lois !
Les clavecins, sous main légère,
Font frissonner la lumière ;
Et la beauté d’un chant sincère
Fait taire le bruit des guerres.

Refrain 
Sonnez, trompettes d’harmonie !
Résonnez, nobles tambours !
Que la Musique, en majesté,
Règne en nos cœurs pour toujours !
O Manéhouarnie sacrée,
Ton peuple chante en liberté !

Couplet III
Dans chaque salle et cathédrale,
Les grandes orgues font vibrer
L’esprit d’une force royale
Qui sait guérir, qui sait aimer.
Et tous les peuples réunis
Sous la bannière de Manéhouarnie
Scellent en un seul hymne uni
La paix née d’un souffle infini !

Refrain final 
Sonnez, clochers de l’harmonie !
Élevez vos voix d’amour !
Que la Musique, en majesté,
Règne en nos cœurs pour toujours !
O Manéhouarnie sacrée,
Ton peuple chante en liberté !

  


 

La chanteuse

 

L'Emulation Française, 1er janvier 1920 - Gallica BnF


 LA CHANTEUSE

Légère, aérienne, un sylphe au frais minois,
ayant, du rossignol, la voix enchanteresse ;
Détaillant ses couplets avec la joliesse
Et le port élégant d’une fleur des grands bois,

Elle charmait la vue et l’oreille à la fois.
Sa voix d’or exprimait l’amour et la tendresse.
Ses mains avaient parfois des gestes de déesse
Et la gracibilité des nymphes d’autrefois.

Qu’elle était belle et simple avec son doux sourire.
Le poète eut brisé les cordes de sa lyre
Qu’il n’eut jamais atteint ce rêve d’idéal.

Ce chant mélodieux fusant en trait de flamme
Et l’attrait inconnu de ce lys virginal
Comme un souffle embaumé faisaient vibrer son âme.

Antoine GAUTIER, 16 août 1919 

 


 

vendredi 13 juin 2025

Le Suppo d’Suresnes (Vive Anusol !)

 

 

Le Suppo d’Suresnes (Vive Anusol !)

Couplet 1
Dans ma boîte en carton bien rangée,
J’ai trois p’tits torpilles argentées.
Quand les hémorroïdes font la java,
C’est Anusol qui mène la sarabande, ah là là !

Refrain
Ah qu’ils sont bons les suppositoires Anusol !
Pour le fondement, c’est le nec plus ultra !
On déplie l’étain sans faire de bobo,
Et hop, dans le fion, bien au chaud là-bas !
Soit en avant, soit sur le dos,
Avec les genoux levés bien haut,
De Suresnes au fond du trou — bravo les labos !
Merci, merci les Substantia !

Couplet 2
Le matin, le soir, faut l’introduire,
Et surtout ne pas le faire fuir.
S’il ressort trop vite, pas de panique,
On en remet un — c’est thérapeutique !

Refrain
Ah qu’ils sont bons les suppositoires Anusol !
Pour calmer l’feu des bouquets douloureux,
Après la selle ou chaque évacuation,
On en glisse un avec conviction !
Et si la fesse est un peu en pleurs,
On tartine la pommade à toute heure.
C’est du sérieux, pas du folklore !
C’est signé Substantia, et docteur pharmacor’ !

Pont (parlé)
Messieurs, Mesdames, quand le derrière implore,
Point de repos sans votre trésor !
N’attendez pas que la douleur empire,
Avec Anusol, on guérit sans martyre !

Dernier refrain
Ah qu’ils sont bons les suppositoires Anusol !
Un bienfait noble pour l’orifice royal !
Pour les petits, les grands, les ronds, les plats,
C’est rectalement qu’on chante « Hourra ! »
Plus de rougeurs ni de boursouflures,
C’est la paix des chairs, la fin des tortures !
Louons ensemble ce baume de Suresnes,
Vive Anusol, ô divine fessine ! 

©dboissy 

 


 

jeudi 12 juin 2025

Le détective privé

🎵 Le Détective Privé 🎵


Couplet 1
Sa plaque mentionne « Cabinet d’investigations »,
Une casquette sur le crâne, et du flair dans l’expression.
C’est le Sherlock de banlieue et de Paris, le Nestor de Montmartre,
Quand il entre en scène, pour les coincer, c’est pas du théâtre !

Refrain
C’est le détective privé, discret comme une ombre,
Il épie dans les fumées, dans les bars où l’on sombre.
À l'affût, caché à plat ventre, sous un arbrisseau ,
Il vous chope la main dans l’sac, oh l’pauvre, quel boulot !

Couplet 2
Il monte quatre à quatre les marches... puis descend sur le fessier !
C’est qu’il a pas vu l’chat du concierge, en boule sur l‘palier.
Il déboule dans son bureau, l’œil noir, la veste en vrac,
Sa secrétaire lui dit : "Encore tombé ? Prends un cognac !"

Refrain
C’est le détective privé, roi des filatures,
Il te suit sans être vu, sauf quand il ramasse une biture.
Toujours là, mais toujours flou, comme un fantôme raté,
Il dort dans sa bagnole, ou parfois sur le pavé…

Pont
Il cherche l’héritier d’une comtesse oubliée,
Il retrouve des débiteurs qui jouent à cache-caché,
Il traque les fraudeurs planqués dans des fausses cuisines,
Et il tombe souvent… dans l’arbre des origines !
"Ah non… encore la branche du cousin éloigné…"

Refrain
C’est le détective privé, l’as de la loupe fine,
Quand il voit plus rien du tout, il sort sa jumelle marine.
Il surprend les amants dans les coins mal éclairés,
Puis s’endort dans les fourrés... "Mais non, c’est pour veiller !"

Final
Alors si vous avez perdu votre mari ou votre chat,
Si vous doutez d’un testament, ou d’une personne qui n’vous dit pas,
Faites appel au meilleur, celui qui trouve même sans flair,
Le détective… un peu privé… de sommeil… mais plein d’galères !

©dboissy 

 


 

mardi 10 juin 2025

A Eunice

Ancienne carte postale publicitaire

A Eunice

Tout passe et même la beauté !
Hélas, la joue au teint de pêche
Un jour se fane et se dessèche.
Comme une rose après l’été !

Trône du baiser velouté,
Ce front pur où frise une mèche,
Faut-il que bientôt, terne et rèche,
Il chasse l’amour dépité.

Non ! Mais garde bien que s’altère
Ta peau sous un fard délétère,
O Mignonne, et, si tu m’entends,

Pour rester toujours séductrice,
Fais que d’un éternel printemps,
La Floréïne te fleurisse.

Marc LEGRAND (1865-1908)


Publicité "L'Illustration" 22 avril 1916


Poème chanté sur Youtube


Affiche publicitaire Floréïne 1922 

Cette affiche renvoie au monde gréco-romain. Elle représente une jeune fille vêtue à la romaine, tandis que le nom de la marque évoque Flore, la divinité des fleurs et du printemps. La crème se veut gage d'épanouissement et de beauté.

 

samedi 7 juin 2025

Tambour-Major

 


 

Couplet 1
Il s'avance au pas d’honneur,
Le képi plus haut que le tuba,
Sa canne tournoie dans les airs,
On dirait qu’il fait des affaires.
Clairons sonnent à sa baguette,
Même les pigeons font la fête !
Un tour complet, une révérence,
Et la fanfare part en cadence.

Refrain
Tambour-Major, roi des défilés,
Toi qui fais danser les pavés,
Un coup de canne, un p’tit moulin,
Et la musique suit son chemin !
Tourne la canne, tape du talon,
T’es le chef d’orchestre du bataillon !
Tambour-Major, fais-nous rêver,
Même les arbres veulent marcher.

Couplet 2
Les enfants crient : "V'là l’acrobate !"
Il jongle mieux qu’un écarlate,
Sous le képi, l’œil qui pétille,
Quand il fait voltiger la quille.
Même les cymbales sont jalouses,
De ses cabrioles si douces.
Et dans son dos, les musiciens,
Essayent de suivre son entrain.

Refrain
Tambour-Major, roi des défilés,
Toi qui fais danser les pavés,
Un coup de canne, un p’tit moulin,
Et la musique suit son chemin !
Tourne la canne, tape du talon,
T’es le chef d’orchestre du bataillon !
Tambour-Major, fais-nous rêver,
Même les bancs veulent défiler.

Couplet 3
Mais gare au coup d’vent imprévu,
Sa canne s’envole dans les nues,
Elle atterrit dans un chapeau,
Celui d’un vieux général haut.
On rit, on siffle et on l’applaudit,
Le Major s’incline, tout ravi.
Même sans canne, il a l’audace,
De faire danser toute la place !

Refrain final
Tambour-Major, roi des défilés,
Toi qui fais danser les pavés,
Un coup d’œil vif, un grand salut,
Et la musique n’s’arrête plus !
Tourne la canne, tape du talon,
T’es le chef d’orchestre du bataillon !
Tambour-Major, même sans bâton,
T’es le magicien des tambours et des clairons !

©dboissy

 


 

 

jeudi 5 juin 2025

Ode au roi de Manéhouarnie



 

Au temps où nous allions troubadours et trouvères
quémander le souper, en prose ou bien en vers
nous fûmes accueillis dans ton douillet château 
et après quelques gammes vous vous mîtes au pipeau
pour régaler la cour assise dans le salon
je saisis prestement mon vieil accordéon
et ensemble nous donnâmes une joyeuse aubade 
qui ravit jouvencelles et soigna les malades
c'est ainsi qu'on puisse dire qu'en Manéhouarnie
la musique est plus forte que la maladie

 

© Jean-François Moll - 2019

 

 


 

mercredi 4 juin 2025

La chanson du vieux moulin

 


La Chanson du Vieux Moulin

Au sommet d’une colline,
De lichen et d’ans vêtu,
Un vieux moulin se dessine
Qui, dans la brise câline,
Dresse son chapeau pointu !


Jadis ses ailes légères
Fredonnaient un gai refrain,
Et pastoureaux et bergères
Rêvaient des heures entières
Au gai tic-tac du moulin !


Toujours sa muraille grise
Brave la froide saison,
La neige, le vent, la bise ;
Hélas, aux beaux jours, la brise
N’apporte plus sa chanson.


Je sens un regret me prendre
A son doux écho lointain,
Et mon pauvre coeur trop tendre
Pleure de ne plus entendre
La chanson du vieux moulin.

Jean Druard (1913) 



lundi 2 juin 2025

Poète

 


D'après un poème (22 mars 1980) de Fernande TRÉMÉ (1896-1988)

 

Poète

(Couplet 1)
Poète, tu navigues au milieu des étoiles,
Tu enchantes nos cœurs, tu réjouis nos âmes.
Tu vogues sur les ondes en déployant les voiles
Du vaisseau enchanté qui te guide sans rames.

(Refrain)
O poète, chante encore,
Verse en nous ta douce aurore,
Que ta voix soit une flamme
Qui réchauffe tous nos cœurs.

(Couplet 2)
Compagnon un peu fou de nos folles amours,
Tu verses autour de nous la joie et le bonheur,
Et l’oubli des soucis qui tapissent nos jours,
Et le débordement insensé de nos cœurs.

(Refrain)
O poète, chante encore,
Verse en nous ta douce aurore,
Que ta voix soit une flamme
Qui réchauffe tous nos cœurs.

(Couplet 3)
Puis quand vient le malheur, la peur de la vieillesse,
Tu berces nos chagrins avec délicatesse.
Tu verses sur nos cœurs le baume qui console
Et le miel apaisant de ta douce parole.

(Refrain)
O poète, chante encore,
Verse en nous ta douce aurore,
Que ta voix soit une flamme
Qui réchauffe tous nos cœurs.

(Couplet 4)
Merci à toi, poète, pour le bien que tu portes,
A ceux qui grâce à toi souffriront moins ainsi.
Par la douceur de vie qu’à chacun tu apportes,
Et de tout notre cœur, ô poète, merci.

(Refrain final, en chœur)
O poète, chante encore,
Verse en nous ta douce aurore,
Que ta voix soit une flamme
Qui réchauffe tous nos cœurs. 

©ftrémé

 


 

dimanche 1 juin 2025

Les flûtes éternelles du roi

 


🎶 Les Flûtes Éternelles du Roi 🎶
(Ballade en l’honneur du souverain mélodieux)

1.
Dans le doux matin de Manéhouarnie,
Un souffle d’or s’élève et luit,
Le roi s’avance, noble et serein,
Ses flûtes en main, chantent les chemins.

Refrain :
🎵 Ô flûtes fidèles, voix du destin,
Par vous s’exprime le cœur du souverain !
Du grave au céleste, que vos chants ruissellent,
Gloire à vos sons, ô flûtes éternelles ! 🎵

2.
D’un doigt royal, il charme l’air,
Les notes dansent, sublimes, légères,
Des bois précieux aux doux ivoirins,
Chaque flûte murmure un ancien matin.

3.
La basse profonde conte l’histoire,
La sopranino peint l’espoir,
Et sous les ors du vieux château,
Elles reposent comme des joyaux.

Refrain
🎵 Ô flûtes fidèles, voix du destin,
Par vous s’exprime le cœur du souverain !
Du grave au céleste, que vos chants ruissellent,
Gloire à vos sons, ô flûtes éternelles ! 🎵

4.
Un jour viendra, dans le grand livre,
Le roi écrira, le souffle à suivre :
« Voici mes flûtes, mes voix, mes ailes,
Compagnes d’un règne, d’un chant immortel. »

Final :
🎵 Que sonne encore, noble harmonie,
Dans les salons de Manéhouarnie !
Car dans ce royaume, tout s’ensorcelle
Par le pouvoir des flûtes éternelles. 🎵

©royaumedemanehouarnie (2025)

 


 

Concert orgue et harmonie à Guidel

 


© Dominik

© Jacques Muller