mercredi 12 juin 2024

Mon amie la rose

 


Mon amie la rose (Cécile Caulier - Jacques Lacome) - 1964

On est bien peu de choses et mon amie la rose me l'a dit ce matin.
"À l'aurore, je suis née, baptisée de rosée.
Je me suis épanouie, heureuse et amoureuse.
Au rayon du soleil, j'me suis fermée la nuit, me suis réveillée vieille.
Pourtant j'étais très belle, oui, j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin."


On est bien peu de choses et mon amie la rose me l'a dit ce matin.
"Vois le dieu qui m'a faite m'a fait courber la tête
Et je sens que je tombe, et je sens que je tombe.
Mon cœur est presque nu, j'ai le pied dans la tombe, déjà je ne suis plus.
Tu m'admirais que hier et je serai poussière pour toujours demain."


On est bien peu de choses et mon amie la rose est morte ce matin.
La lune cette nuit, a veillé mon amie.
Moi en rêve j'ai vu, éblouissant les nuits.
Son âme qui dansait bien au-delà des nues et qui me souriait.
Croit celui qui peut croire.
Moi, j'ai besoin d'espoir sinon je ne suis rien
Ou bien si peu de choses, c'est mon amie la rose qui m'l'a dit hier matin.

 Cécile Caulier et la chanson "Mon amie la rose" sur ce lien : ina

 

Mon amie la rose – Françoise Hardy by Dominique Boissy

 

 

Une interprétation flûte à bec ténor et piano
 

samedi 8 juin 2024

l'harmoniumiste

 

harmoniumiste
 

Après avoir demandé à l’IA Copilot de me générer l’image d’une jeune femme jouant de l’harmonium dans une chapelle, voici la réalisation proposée :

  • L’harmonium : L’image représente un harmonium, un instrument de musique à clavier et à soufflet. L’harmonium est placé dans la chapelle.

  • L’harmoniumiste : La personne assise devant l’harmonium - On ne voit que son dos, mais on peut imaginer qu’elle est concentrée sur la musique.

  • La chapelle : L’environnement est une chapelle, avec des éléments décoratifs tels que des rideaux, un lustre et des tableaux encadrés au mur.

L’illustration a un aspect vintage et semble provenir d’une époque où l’harmonium était un instrument populaire dans les églises et les lieux de culte. C’est une belle représentation de la musique et de la spiritualité réunies.

 


Abbé Goupil

 

L'Abbé Goupil
 

GOUPIL (Mgr François-Isidore), né à Saint-Calais (Sarthe) le 4 janvier 1832, chanoine de Lorette, compositeur de musique, dessinateur, écrivain et prédicateur, curé de Chambray, près Tours.

Adresse : Chambray, par Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire)

Le père de Mgr Goupil, professeur au collège de Saint-Calais,organiste à la paroisse et chef de musique, vint s'établir à Tours en 1834. Sa mère née Honorée Combes, fut peintre à l'huile et en miniature, et professeur de dessin. L'honorable famille de M. l'abbé Goupil se compose de professeurs, artistes, médecins, ecclésiastiques. Une de ses tantes, Mme Aimée Combes, tint un réputé pensionnat de jeunes filles à Tours pendant quarante trois ans; ce pensionnat dut continué pendant douze ans par sa soeur, Maria Goupil. Son oncle, André Combes fut de même chef d'institution trente huit ans dans la même ville.

Avec de tels exemples dans sa famille, on ne s'étonnera pas de savoir que l'abbé Goupil possède le goût des Lettres, des Arts et des Sciences. La philosophie, la science ecclésiastique, les beaux-arts ont tour à tour occupé son esprit facile et pénétrant et lui ont pris tous ses loisirs.

Un grave défaut de langage paralysa les études d'Isidore Goupil jusqu'à l'âge de vingt ans. En 1852, ce défaut disparu miraculeusement.

Le jeune homme, qui avait reçu les ordres mineurs, se décida à quitter le séminaire pour revoir ses humanités et éprouver sa vocation. Après une année de professorat, qui fut pour lui très fructueuse, il fut appelé auprès de Mgr Dufêtre, l'ami de la famille.

Cet évêque, puissant en oeuvre et en parole, voua une amitié toute paternelle à l'abbé Goupil. Il ne nomma professeur au petit séminaire de Nevers, en fit son prosecrétaire, lui donna les Ordres majeurs, voulut qu'il célébrât sa première messe en sa présence dans son oratoire et célébra sa noce sacerdotale avec sa famille à sa table épiscopale.

A la mort si prématurée et si regrettable de ce grand évêque, survenue en novembre 1860, après vingt ans de vicariat général à Tours et quinze ans d'épiscopat à Nevers, l'abbé Goupil se retira en Bretagne. Mais il ne tarda pas à quitter cette province pour devenir maître de chapelle au Mans et, deux ans plus tard, fonder l'institution Notre-Dame des Victoires à Clamart, y former un orphéon et y faire des cours gratuits aux ouvriers.

L'abbé Goupil avait toujours eu la passion de la musique et de la composition. En 1850, alors qu'il n'était encore qu' élève de seconde, il composait son premier Cantique à la Sainte Vierge, qui eu l'honneur d'être chanté à la cathédrale. Depuis cette époque, il a écrit et publié plus de 1200 pages de musique, dont les premiers cahiers, les Echos du Sanctuaire, ont atteint leur dix-neuvième édition.

Les oeuvres de l'abbé Goupil peuvent se diviser en trois classes. Ce sont d'abord les oeuvres de jeunesse, compositions faciles pour les jeunes organistes ; puis les oeuvres plus sérieuses, telles que Symphonies Religieuses, Pastorales, Messe de Noël, dont le succès est immense, Messe d'orphéon, Messe de patronage, Messe de Pâques, Messe de la Vierge, appelée à un grand succès.

Mais ses plus brillantes oeuvres, qualifiées de magistrales, sont la Messe solennelle de Saint-Martin, qui fut chantée dans toutes les églises de Tours; la Messe solennelle de Notre-Dame et celle de Sainte-Cécile, il faut citer encore quatre oratorios remarquables : Daniel, l'Enfant prodigue, l'Ange gardien et David.

Ces oeuvres de valeur ont mérité à l'auteur : une palme d'argent au centenaire de Lamartine, une médaille d'honneur au Trocadéro lors de l'Exposition de 1889, deux médailles d'or à l'Académie littéraire et musicale, un prix spécial à l'Académie normande, une médaille de première classe à l'Académie du Maine, puis le titre de membre d'honneur de plusieurs Académies et, primant le tout, la croix de S.S. le pape Léon XIII.

L'abbé Goupil est aussi un poète délicat; il a écrit et publié des sonnets assez nombreux, une élégie touchante, deux poésies descriptives de la Touraine, le tour de l'Europe et une poésie patriotique qui parut sans signature dans plusieurs journaux.

Il a écrit des pages philosophiques et morales sur l'amitié, sur le monde, sur la politesse, la science etc. L'orateur est à la hauteur de l'écrivain et du musicien. On cite de lui plusieurs discours et de charmantes allocutions de mariage.

Mgr Isidore Goupil a imaginé en 1857, les premiers cahiers de dessins modèles, et récemment, en 1892, une nouvelle notation musicale tangible pour les aveugles, qu'il envoya aux principaux instituts d'aveugles.

Son Traité d'harmonie, où il élucide les points difficultueux de l'harmonie, est fort estimé; et son Solfège populaire, ainsi que sa Méthode pratique à l'usage des fanfares, ont rendu de grands services aux jeunes gens.

Mgr Goupil est un travailleur acharné. Ses mérites lui ont valu la dignité de chanoine honoraire de Lorette, à laquelle souscrivit gracieusement pour le placet indispensable Son Em. Le regretté cardinal Meignan. Ce canonicat de premier ordre jouait de trois privilèges épiscopaux : la croix pectorale, le bougeoir et le canon de la messe, auxquels il faut ajouter les honneurs et insignes de la prélature : la cordelière violette du chapeau, la ceinture prélatice, les bas violets, le collaro violet et la soutane noire à boutons rouges (comme costume de ville).

Les armoiries de Mgr Goupil, en tant que chanoine de Lorette sont : d'azur, à la harpe d'or, accompagnée d'une étoile d'argent au canton senestre du chef; Le cimier : chapeau violet à trois glands.

Sources :  Dictionnaire biographique des membres du clergé catholique, publié sous la direction de M. Henry Carnoy 1903. (BnF Gallica)

Annuaire pontifical catholique, 01 janvier 1913 


 

Marche extraite des "petites compositions religieuses pour l'harmonium"

 

vendredi 7 juin 2024

Souffleries électiques ou hydrauliques pour orgues et harmoniums

 

Plus besoin de pomper ou de pédaler avec les souffleries de M. Ravinet (1878-1928), constructeur à Meudon (Seine et Oise) - Carte publicitaire (1927)

 


jeudi 6 juin 2024

Boire un petit coup... Suresnois



 

 

Boire un petit coup...

 


« Boire un petit coup » : une chanson intéressante pour son histoire juridique et pour le procès auquel elle a mené.

En 1947, le capitaine Félix Boyer revendique les droits de la chanson. Or, ses prétentions ont été rejetées lors d'un procès car il a été démontré que la chanson en question avait déjà été entendue en France dès 1906 et qu’on en avait même retrouvé avant le XIXe siècle, les paroles dans le folklore de la Louisiane et du Canada.

Source : France Musique

Issu d’une famille de musiciens, Félix Boyer (1890-1980) se forme au Conservatoire de Paris avec Xavier Leroux et Paul Fauchet et prend des cours de direction à la Schola Cantorum auprès de Vincent d’Indy. Il est l’auteur de la chanson Boire un petit coup c’est agréable (1910). Promu chef de musique en 1914 il prend part à l’ensemble du conflit et poursuit après guerre sa carrière militaire. Prisonnier en 1940 et libéré en 1941 il part à Alger. Chef de la Musique régionale des Chantiers de la Jeunesse d’Afrique du Nord française, puis de la musique du Gouvernement Provisoire de la République Française à Alger, il reprend en 1941 le Chant de la Division Marocaine créé en 1915. 

Source : Diam Diffusion 

 




 
 
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